Le contexte économique et la morosité générale participent au succès des Mini PC. Inauguré par le géant Asus et son Eee PC, le mini-portable s’est multiplié en 1 an comme des petits pains.
Un marché porteur où de nombreux constructeurs se sont lancés, si bien que l’offre est aujourd’hui généreuse. Les appareils deviennent plus riches et les prix relativement peu élevés. L’écran gagne en superficie (9 ou 10 pouces), le disque dur en volume (160 Go) et le système d’exploitation Linux cède progressivement la place à Windows XP.
Selon l’institut Gardner, pour le troisième trimestre de cette année les netbooks ont représenté 15% des ventes totales de portables en France, soit une progression de 4,4% par rapport au deuxième trimestre. La fin d’année est encore plus réjouissante avec un espoir d’atteindre entre 18 et 20%.
Idéal pour un usage simple comme le surf sur Internet, la consultation d’une messagerie et un travail basique de bureautique, leur encombrement et leur autonomie favorisent leur adoption.
Il reste juste à espérer que leurs aptitudes à rendre ces services ne deviennent pas trop rapidement limitées.
Avec un manque de caractères évolutifs (impossible de changer le processeur), ce sont des millions d’appareils qui vont se retrouver, à l’instar des téléphones portables, devant l’éternelle question de recyclage.
Source : Divers et AFP