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OLED : des progrès fondamentaux

Une équipe de recherche de Singapour vient de casser le dernier obstacle qui s’opposait à la production en masse d’écrans OLED (Organic Light-Emitting Diode), en Français DELO (Diode électroluminescente organique).

Rappelons que les écrans OLED permettent une plus grande finesse, la possibilité de les courber, un meilleur contraste (jusqu’à 1 000 000:1), et des coûts de production plus bas, à terme, que ceux des LCD (Liquid Crystal Display).

Ce problème qui semblait insurmontable, c’était l’extrême fragilité des OLED, sensibles à l’eau et à l’oxygène, qui ont sur ces écrans un effet corrosif. Jusque là, les constructeurs avaient recours à des procédés compliqués de scellage des dalles, mais ce n’était qu’un pis-aller. Les chercheurs de l’IMRE (Institute of Materials Research and Engineering) de Singapour ont trouvé un nouveau nanomatériau capable de protéger, de façon optimale, les OLED de toute oxydation.

Le Centre for Process Innovation anglais a vérifié l’efficacité de cette « barrière » de protection. Ils ont découvert qu’elle avait une efficacité de près de 1000 fois supérieure à tout ce qui était produit jusqu’alors par l’industrie. Cette découverte pourrait constituer une révolution dans les plastiques électroniques : on pourrait en équiper les futurs écrans OLED, mais aussi les panneaux solaires et les systèmes d’éclairage.

Les laboratoires du « A*STAR » IMRE de Singapour sont d’ores et déjà en pourparlers pour commercialiser cette technologie, notamment avec les sociétés G24Innovations, et KISCO.

Source : IMRE via Dailytech.

Jérôme Gianoli

Aime l'innovation, le hardware, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

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