ARM envisage de licencier 15% de ses effectifs. La raison n’est pas économique mais boursière. Explication.
Après l’échec de sa vente à NVIDIA, ARM envisage son retour sur le marché boursier. Cette réintroduction demande cependant de petits préparatifs. En clair l’entreprise a besoin de faire les yeux doux aux futurs actionnaires en proposant une « bonne rentabilité ». L’un des axes de travail concerne la masse salariale. L’idée est de serrer la ceinture afin de rendre les bilans plus attrayants lors de cette réintroduction sur le marché boursier.
Il est rapporté qu’ARM envisage de licencier jusqu’à 15% de sa main-d’œuvre. Ce chiffre est imposant aux regards des 6500 personnes employées à travers du monde. Du coup ce sont environ 1 000 personnes, principalement au Royaume-Uni et aux États-Unis susceptibles de recevoir un avis de licenciement dans les mois à venir.
Pour le moment nous n’avons pas d’information concernant les divisions d’ARM concernées. La déclaration officielle d’ARM est la suivante
« Comme toute entreprise, Arm revoit continuellement son plan d’affaires pour s’assurer que l’entreprise a le bon équilibre entre les opportunités et la discipline en matière de coûts. Malheureusement, ce processus comprend des licenciements proposés dans l’ensemble de la main-d’œuvre mondiale d’Arm. »
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Voir commentaires
Habillage de comptes avant IPO, des licenciements boursiers honteux
probablement sous la pression du dirigeant pathétique de SoftBank,
Masayoshi Son après avoir perçu une offrande pré-payée de 1,25 Mds
de son pote Jen-Hsun Huang pour la fausse OPA sur ARM.
Il faut espérer que le gouvernement britannique puisse intervenir pour
préserver l'emploi et interdire ces licenciements abusifs.
Il n'y a pas de raison valable à licencier du personnel même hors R&D
tandis que ces emplois ont été créé pour satisfaire la demande de
l'entreprise.
Ces licenciements abusifs ne peuvent que fragiliser ARM et mettre en
doute la parole du management sur la prétendue "bonne" santé de
l'entreprise dont le business modèle est sans aucun doute fragilisé
par sa filiale pirate chinoise.