Les opérateurs viennent de recevoir une lettre de l’état leur sonnant de changer de politique de communication. L’utilisation abusive et non vérifiée de débits farineux est décriée.
Cela n’en finira donc jamais. Après une utilisation abusive et détournée du terme « illimité », les quatre opérateurs, SFR, Free, Bouygues Télécom et Orange sont mis sous surveillance concernant leurs publicités vantant les performances exceptionnelles de leurs connexions Internet mobiles et fixes.
Une lettre d’avertissement et des menaces de sanctions.
Le ministre de la Consommation, Benoît Hamon, leur a fait parvenir un courrier qui peut être comparé à une sorte d’avertissement viril. Il leur est demandé de revoir l’axe de leur communication et surtout de respecter le consommateur afin qu’il puisse savoir clairement ce pour quoi il paye. Une série d’arrêtés viendra clarifier les offres commerciales dans l’Internet fixe et mobile. L’Etat a décidé d’enquêter et de sanctionner les offres trompeuses que les opérateurs télécoms pourraient faire sur les offres qu’ils promettent aux consommateurs. La chasse à la publicité mensongère est lancée. L’Etat a ainsi décidé d’agir pour remettre de l’ordre dans leur communication assimilée souvent à des publicités mensongères et trompeuses pour le consommateur.
Ce courrier d’avertissement est clair et demande aux opérateurs de revoir l’intégralité de leurs publicités tout en informant les consommateurs sur la réalité des offres. L’heure n’est pas à la discussion mais à la sanction puisque les Ministres Benoit Hamon et Fleur Pellerin indiquent que si
des allégations de nature à induire les consommateurs en erreur dans ce domaine sont susceptibles d’être qualifiées sous l’angle des pratiques commerciales trompeuses
sont constatées, des actions en justice pourront avoir lieu.
C’est une véritable guère que se livre les quatre opérateurs entre les offres 3G, 3G+, H+, 4G, les packs Internet ADSL, ADSL+, VDSL, VDSL2 si bien que des dérives sont aujourd’hui constatées avec des promesses de débits farineux qui dans la réalité n’existent pas. Il existe en effet un véritable gouffre qui sépare la vitesse réelle de connexion et les annonces.
La France, records des promesses non respectées.
Pour sans convaincre il suffit de se reporter à la dernière étude des débits moyens constatés dans notre pays. La France se place au 38ième rang mondial avec une valeur moyenne de 5,2 Mbits seulement, nous sommes donc très loin des annonces faites. De plus il faut se rappeler que les quatre opérateurs remportent également la “palme” des promesses non tenues. La commission européenne propose une étude sur les débits réels d’accès à Internet en Europe. En France, l’écart entre ce qui est annoncé et ce qui est réel s’élève à 74%, un record.
Salut!
Faites gaffe aux fotes dauwttogirafes, svp les gars. Ca fait moins sérieux quand on en trouve!
Sinon j’ai découvert votre site dernièrement par un pote, et j’aime bien ^^ !
Bye