La protection des données est une question de grande importance. La CNIL vient de prendre une position ferme sur l’idée des portes dérobées. Au cœur de l’actualité depuis plusieurs semaines, ses usages sont jugés dangereux. Pourquoi ? Les backdoors mettent en péril les libertés individuelles.
La CNIL est sortie du silence au sujet de l’usage de portes dérobées que de nombreux services de renseignement aimeraient bien généraliser. Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de la commission, à une position ferme et tranchée. Il y a ici trop de risque pour les libertés individuelles.
Les backdoors font l’actualité depuis plusieurs semaines. Apple s’est opposé à l’idée face aux demandes du FBI et les révélations de l’ancien consultant de la NSA, Edward Snowden ont remis de l’huile sur le feu.
Le chiffrement des données est aujourd’hui en plein expansion. Professionnels et particuliers n’hésitent plus à mettre en place cette protection pour garantir la confidentialité et le secret de leurs données. Cette pratique ne va pas dans le bon sens pour les autorités car il devient complexe, long et difficile de « casser » ces protections. L’idée est d’expliquer que ces solutions sont de véritables armes pour les terroristes et les criminels. De là découle immédiatement un grand risque pour la sécurité nationale.
La question est bien plus complexe que cela. Pour Isabelle Falque-Pîerrotin l’usage de portes dérobées, permettant de contourner le chiffrement ne serait pas la solution.
La CNIL explique qu’un Backdoor peut faciliter la tâche des autorités lors d’une enquête mais il devient aussi un outil exploitable par les hackers. Les risques pour les libertés individuelles et la notion de vie privée sont trop importants. La commission estime que face au chiffrement les autorités ont déja de nombreux outils entre les mains.
Un backdoor, une porte dérobée, est une fonctionnalité cachée et inconnue des utilisateurs permettant un accès secret à un logiciel. Son introduction dans les smartphones permettrait de prendre facilement le contrôle à distance, d’exploiter ses ressources audio et vidéo pour enregistrer des conversations, des vidéos ou encore de télécharger des données comme des photos, des listes de contacts, des identifiants et des coordonnées bancaire.
Apple est très clair sur ce point. Lors de son litige avec FBI la firme a évoqué quelques dérives possibles liées à l’usage de cette technologie.
Dans une interview télévisée, Eddy Cue, vice-président senior des branches « logiciels et de services Internet » chez Apple, a expliqué que si Apple perd l’affaire « San Bernardino » contre le FBI, l’espionnage des utilisateurs à travers les Etats-Unis deviendra extrêmement facile. Il a déclaré
«Un jour, ils voudront allumer l’appareil photo et le microphone de l’iPhone. Dans quel cas cela sera-t-il autorisé ? Dans un cas de divorce ? Dans une affaire d’immigration ? Dans une affaire fiscale ? Un jour, quelqu’un sera capable d’espionner au travers du microphone d’un téléphone. Cela ne devrait pas se produire dans ce pays »
Le PDG du groupe, Tim Cook a de son côté expliqué que si un tel logiciel était développé, le FBI pourrait être en mesure de pénétrer dans tous les iPhone aux États-Unis
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