Le PDG de l’Iliad, a accordé une interview au Financial Times. Présenté comme le “Steeve Jobs français”, Xavier Niel revient sur son parcours, les difficultés rencontrées puis dresse un bilan peu glorieux de l’élite française.
Au cours de cet entretien le lancement de Free Mobile est abordé. Xavier Niel souligne que les nombreux reproches de la concurrence en ce qui concerne l’impact sur l’emploi ne tiennent pas la route. Il souligne que sa plus grande fierté est d’avoir redistribué 2 milliards d’euros aux français avec une politique tarifaire agressive.
A ses yeux, l’élite française, notamment dans le secteur de la téléphonie fait du copinage. Il indique “Si vous vous entendez bien ensemble, vous n’allez pas casser le prix des téléphones mobiles. Pourquoi réduire vos marges? Vous n’allez pas vous disputez”
Plus généralement « les grands chefs d’entreprise français sont des héritiers qui fréquentes les même cercles ou ont obtenu leurs postes directement ou indirectement grâce au pouvoir politique ». Ils profitent de “rémunérations égoïstes” sans avoir créés grand-chose.
Enfin sur l’affaire du blocage de la publicité, le message est clair. Il refuse de payer le surplus de bande passante qu’occasionne Youtube. Le choix est donc de poursuivre l’offensive avec des coupures de temps en temps puis un jour de mettre en place une coupure définitive. L’évocation de l’intervention de l’état de cette affaire ne l’impressionne pas “Vous pensez vraiment que nous allons aller dormir si le ministre nous le demande ?”.
Quel homme !