Google est un géant du Web avec dans son portefeuille d’actualité des services comme G.Mail ou Google+ mais surtout son moteur de recherche. Ce dernier incarne une très grande partie du succès de la firme mais pose de plus en plus de problème.
Il n’est pas utile de rappeler que Google est fier de cette réussite avec un moteur de recherche qui éclipse toute la concurrence. Il est devenu en l’espace de quelques années un outil banal pour les internautes. Son fonctionnement et sa pertinence ne sont quasiment jamais mis en doute par ses usagés malgré qu’il soit devenu un puissant outil économique, clé de la réussite ou non de beaucoup d’acteurs du Web. Google a dans les mains une arme au potentiel dévastateur car le référencement est vital pour assurer de la visibilité et le développement d’une activité.
Google, il faut mettre un terme à sa domination.
L’Union Européenne est de plus en plus soucieuse de cette position dominante aux mains d’une société privée qui dans le fond n’a de compte à rendre à personne. Comment être certain que chacun a ses chances même si son activité peut être en concurrence à certaines branches de chez Google ? Rien.
Le Financial Times évoque que le parlement européen souhaite que le moteur de recherche soit définitivement séparé des activités de Google. En d’autres termes, il est souhaité que le géant mette en place des changements radicaux dans sa structure interne afin de diviser clairement ses activités de telle manière que son moteur de recherche soit une branche complétement à part. Il s’agit pour l’heure d’un projet mais la menace est réelle puisque le vote du texte est programmé pour le 27 novembre 2014.
Google, enquête antitrust depuis 2010
L’entreprise est sous le coup d’une enquête antitrust depuis 2010, lancée par l’Union Européenne. Le géant est soupçonné d’avoir enterré (au travers de son moteur de recherche) la petite concurrence pour assurer le développement de certaines de ses activités. Depuis cette date, un bras de fer se joue entre les autorités et le géant, chacun n’ayant nullement l’intention de céder. Pour le géant, il est hors de question de mettre fin à ses pratiques lucratives tandis que l’Union Européenne est intriguée par sa position plus que dominante en Europe (90% de la recherche sur le Web en Europe)
Le texte en question vise à « rétablir la concurrence sur le marché en ligne ». La possibilité de casser les activités du géant liées à la recherche sur le Web doit être considérée comme une solution potentielle pour mettre fin à sa domination.
Toutefois, le Parlement européen n’a pas le pouvoir de forcer un changement de structure interne d’une entreprise comme Google, mais il a la capacité d’influencer la Commission européenne, qui elle a le pouvoir pour la mise en place d’une nouvelle législation. Un député espagnol a déclaré qu’il est nécessaire d’envisager une telle démarche car la commission ne peut pas “demander le secret des algorithmes de Google.“
Google a refusé de commenter ces informations, mais ses dirigeants seraient «furieux».
C’est bien ça… Dès qu’une boîte fonctionne, on cherche à la couler…
Que ça donne de l’espoir aux entrepreneurs…
Parmi les lobbies derrière ce texte ce trouve celui de Microsoft qui domine toujours le monde des PC à plus de 95 pour cent ainsi que celui des suites bureautiques. Tout cet argent menacé à terme était intolérable.
Microsoft veux dominer le cloud, il faut donc tuer Google en attaquant ses revenues publicitaires.
Qu’est-ce qui est le plus dangereux pour la confidentialité des citoyens? GAFA ou la NSA et autre KGB, et equivalents anglais, français?
J’aimerai savoir ce qu’a voté le député que j’ai élu? Le parlement européen donne-t-il cette transparence?