La vérité sur notre législation inadaptée à la réalité d’internet à quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle se confirme. Les autorités chargées de veiller au bon fonctionnement de cet évènement se déclarent opérationnels pour limiter l’impact de toute publication sur Internet des résultats du scrutin avant 20 heures.
Selon l’AFP, la Commission des sondages et la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale vont mettre en place une équipe de surveillance en charge d’épier toute publication des résultats avant l’heure légale, soit 20 heures.
Comment très souvent, la menace de la sanction est avant tout mise en avant, à défaut d’avoir adapté notre législation, depuis la dernière élection présidentielle, devant le poids toujours plus important des réseaux sociaux comme Tweeter ou Facebook.
Des logiciels de recherche par mot-clé seront déployés par une dizaine de personnes afin de repérer toute publication avant la fermeture des derniers bureaux de vote. La commission des sondages se dit prête à poursuivre toute personne ne respectant pas la loi. Mieux encore, elle souligne que ces poursuites s’adressent à tout internaute « à partir du moment où un site est consulté à partir d’une adresse IP hébergée en France ». Ceci indique que même un simple lien vers un site étranger proposant des premières analyses après 18 heures sera considéré comme une infraction…
No comment…