Les analystes ne sont guère optimistes devant la prochaine élection présidentielle. La crainte d’une abstention record proche de 30% se fait ressentir. Un sondage de l’institut GFK souligne que voter avec son téléphone portable permettrait d’abaisser de 12,2% ce chiffre.
Un sondage réalisé par l’Institut GfK pour le compte de Mobiletag met en lumière que l’usage du téléphone portable pour voter peut abaisser l’abstentionnisme. 12% des Français interrogés se déclarent prêt à revenir voter si des moyens modernes leur étaient proposés pour accomplir ce devoir de citoyen.
Alexis Helcmanocki, le nouveau PDG de Mobiletag souligne que « 12% des abstentionnistes voteraient si ils pouvaient voter d’un simple scan du tag de leur candidat avec leur Smartphone » tout en soulignant que cette étude a été menée afin de savoir « si cet usage du code-barres mobile pouvaient également aider les Français dans d’autres circonstances que pour les usages désormais partie prenant du quotidien, comme le scan d’un code-barres sur une publicité ou sur un produit.».
L’étude montre qu’il serait possible « de regagner des abstentionnistes sur toutes les tranches d’âge, 18 à 49 ans, de manière importante et généralisée. Seuls les plus de 50 ans sont moins enclins à utiliser le service ». De plus, ce mode de vote n’est pas élitiste en séduisant « les cadres comme sur les ouvriers, qui sont d’ailleurs les deux strates de population les plus enclines à s’abstenir ».
Les plus forts gains seraient attendus dans les grandes villes en particulier à Paris. « les urbains et plus spécifiquement les Parisiens, constituent le gros des abstentionnistes, d’où les efforts des candidats sur ces grandes villes» rappelle Alexis Helcmanocki. « L’étude GfK démontre que l’idée de voter via son smartphone permettrait ainsi un gain de plus de 20% chez les abstentionnistes Parisiens. ».
L’explication pour Mobiletag est que l’abstentionnisme n’est pas uniquement un acte contestataire mais également un acte potentiellement subit. Avec la mise en place de « modes de vote plus modernes, moins contraignants et plus en phase avec les usages établis par les nouvelles technologies, permettraient de lutter fortement contre l’abstention. »
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