Le marché du jeu vidéo est un business colossal. Une nouvelle affaire fait du bruit. Microsoft ne serait pas l’unique entreprise à proposer de l’argent pour des vidéos positives autour de la Xbox One. L’éditeur Electronic Arts ferait de même, une stratégie bizarre lorsque nous savons qu’elle a de grandes chances de recevoir, pour la troisième année consécutive, le titre honorifique de l’entreprise la plus détestable des Etats Unis.
EA est visé par la publication de plusieurs documents assez accablants.
EA, un bon prix du CPM pour des avis positifs ?
Un utilisateur propose de découvrir ici des sortes de notes de mission demandant ouvertement la publication de vidéo spécifiques autour de ses titres. Il est même assuré que pour encourager les avis positifs une somme d’argent sera proposée en fonction de la popularité de la vidéo, en clair son nombre de vue.
De plus ce contrat s’accompagne de certaines conditions. Il stipule
Vous acceptez de garder confidentiels en tout temps toutes les questions relatives au présent Accord […] sans limitation, les détails et la rémunération indiquée ci-dessus.
Le pire est cependant à venir puis d’autres détails évoquent la ferme volonté de se soustraire des avis objectifs. EA semble vouloir contrôlé le contenu en soulignant de ne pas faire une “vidéo qui met l’accent sur les problèmes dans le jeu”.
EA confirmerait l’authenticité des documents
Attackofthefanboy rapporte qu’EA aurait pratiquement validé ces documents. Dans une déclaration, la firme explique que ce programme indemnise bien certains créateurs de vidéo sur Youtube. Il exige en contrepartie que les participants se conforment aux directives de la FTC. Que ce soit du côté de Microsoft ou d’EA, ce type de procédé semble parfaitement honorable. Ils estiment qu’il est logique que leurs « fans » soient récompensés pour leur travail….
Notons qu’ Electronic Arts est en parallèle visé par une récompense, celle de la pire entreprise américaine. The Consumerist rapporte que les logiciels d’EA sont lamentables, truffés de bugs avec une politique de suivi catastrophique.