Politique et économie

Free Mobile fête ses un an : En état de guerre, on se surpasse !

Free Mobile va fêter ses un an. 2012 aura été une année explosive pour le marché de la téléphonie mobile avec l’arrivée fracassante de cet opérateur trublion. Certains forfaits ont volé en éclat et désormais il est possible, en France, de téléphoner gratuitement deux heures par mois avec un mobile. Free Mobile aura été le déclencheur d’une véritable révolution et le mot n’est pas trop fort.

Xavier NielPortant face à ce constant Xavier Niel reste modeste, très modeste au point de n’avoir prévu aucun manifestation particulière.

Lefigaro rapporte sa vision. Il faut « regarder vers l’avant, pas vers l’arrière » et portant il y aurait de quoi écrire un roman.

Dès le lancement de Free Mobile, les trois opérateurs historiques ont dégainé toutes sortes d’armes. Les attaques ont été multiples et sur tous les fronts allant de son attitude lors de son grand show en passant par la qualité de son réseau, du contrat d’itinérance avec Orange ou encore de la menace sur l’emploi. Devant le succès colossal mettant à mal la politique bien établie de la concurrence depuis des années, les langues de son dénouées au point que le chef de l’état de l’époque, Nicolas Sarkozy n’hésita pas à mettre en avant les pertes d’emplois possibles liées aux conséquences des tarifs de Free mobiles.

Et pourtant Xavier Niel indique «On aurait pu faire encore mieux!». Ce qui le rend heureux et fier c’est  d’avoir « créé de l’emploi et avoir rendu un grand service aux plus démunis en baissant les prix.». Cependant sa mission n’a pas été complètement remplit. Il regrette de «ne pas avoir réussi à convaincre les Français qu’un mobile subventionné coûte, au bout du compte, plus cher qu’un mobile acheté nu, sans abonnement.»

Mais un défi et un « état de guerre » est une source de motivation pour Xavier Niel. «On n’est jamais aussi bon que quand on est attaqué » explique-t-il tout en rajoutant « Notre ego est touché sur le moment, mais les abonnements explosent. »

L’année 2013 s’annonce donc comme une nouvelle période de stress pour la concurrence. « Les acteurs établis n’aiment pas cet état de guerre, mais les vrais entrepreneurs s’y sentent bien. C’est ce qui les pousse à se surpasser.» lance-t-il. Bref tout le monde est prévenu. Les jeux sont loin d’être fait et tout reste encore à construire.

Jérôme Gianoli

Aime l'innovation, le hardware, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

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