Un récent rapport sur le nœud Intel 18A a suscité des débats animés dans l’industrie des semi-conducteurs, notamment sur ses faibles rendements initiaux, estimés à seulement 10 %. Malgré des défis, une nouvelle analyse montre des perspectives prometteuses pour ce processus avancé de fabrication.
Le taux de défauts initial du nœud 18A en date du mois d’août 2024, pourrait déjà être réduit grâce aux optimisations en cours. Ces chiffres sont cruciaux pour déterminer les rendements, qui varient en fonction de la taille des puces : les petites matrices, comme celles destinées aux appareils mobiles, affichent des rendements supérieurs à ceux des grandes puces conçues pour des tâches à haute performance.
Utilisant divers modèles, tels que Poisson, Murphy et Seeds, de nouvelles estimations de rendements sont bien plus optimistes en particulier avec des puces de petites surfaces ( Panther Lake par exemple). Intel explorerait également des solutions dites “innovantes” pour optimiser les coûts et les rendements, notamment via des architectures modulaires comme Foveros et EMIB, qui combinent de plus petites matrices interconnectées en une puce unique.
Malgré les difficultés de mise en production et les critiques sur la gestion de l’entreprise, Intel semble avoir le potentiel de devenir un acteur clé de la fabrication de semi-conducteurs pour des clients externes via le 18A. Sachant que nous sommes dans l’un des secteurs de l’industrie les plus avancé et plus complexe au monde tout demande du temps. Face à ces nouvelles informations certains estiment que le nœud Intel 18A serait entièrement fonctionnel et très intéressant pour de nombreux clients externes. Par contre il est fort probable qu’Intel soit pour le moment son plus important client.
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Source : TechPowerUp
