La prise de conscience qu’Internet a un formidable potentiel économique fait son chemin. Une nouvelle étude avance un potentiel de 4600 milliards de dollars pour le secteur public dans le monde d’ici 2022.
Le réseau des réseaux a la vertu d’être voué à rien en particulier ce qui veut dire qu’il peut prendre différentes natures selon les besoins comme se transformer en réseau de télécommunication, de télévision ou encore d’échange de données. L’Internet du tout alias Internet of Everything ou encore l’IoE à un potentiel de 4 600 milliards de dollars pour le secteur public dans le monde d’ici à 2022 selon une étude de Cisco.
Il peut être à l’origine de nouvelles sources de revenus, d’économie, d’optimisation des budgets et d’amélioration des services aux citoyens. Ces quelques leviers de performance mettent en avant ce que l’Internet of Everything peut apporter au secteur public
L’étude souligne
L’Internet of Everything, c’est-à-dire la connexion des personnes, processus, données et objets, permet aux services publics de soutenir leur croissance et d’améliorer leurs prestations de services et leur productivité, de renforcer la sécurité publique et la protection de l’environnement. L’Internet of Everything peut ainsi générer un potentiel économique de 4 600 milliards de dollars d’ici moins de dix ans.
Cette conclusion est le résultat de 40 expérimentations conduites dans différentes agglomérations du monde.
La valeur ajoutée annoncée repose sur la réduction de la consommation d’énergie des immeubles, l’optimisation de la distribution du gaz (réduction des coûts de relevé des compteurs et une optimisation de l’exactitude des données), le stationnement intelligent, une meilleur gestion de l’eau (suivi des données des compteurs) et une tarification routière mieux adaptée (paiement automatique pour les véhicules entrant dans des zones urbaines très fréquentées).
Les administrations peuvent aussi espérer des gains à plusieurs niveaux comme l’augmentation de la production des employées (télétravail), le réduction des coûts (meilleure gestion des dépenses d’investissement), l’amélioration de l’expérience des usagers (délais de recherche, environnement et des effets plus positifs sur la santé) ou encore une augmentation du chiffre d’affaires (adaptation de l’offre à la demande, une optimisation du contrôle et du respect des réglementations).
Le haut débit est montré comme un pilier pour la croissance économique, l’intégration sociale et l’amélioration des services publics.
Selon le dernier rapport d’Akamai sur les performances d’accès à Internet, la France est aujourd’hui perdue dans le classement mondiale en occupant la 34 ième place sur le débit moyen et à la 51ième place sur la vitesse moyenne de connexion en pointe avec 22.1 Mbps.
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