Politique et économie

La chute de Microsoft résumée en un graphique !

L’hégémonie de Microsoft sur le marché de l’informatique personnelle a longtemps été indiscutable mais l’avènement de la téléphonie mobile a marqué un changement de paradigme. Microsoft vie en ce moment une descente aux enfers.

Microsoft domine toujours le marché des PC avec une suprématie honteuse. Selon les statistiques de Net Applications en date de juin 2013, le système d’exploitation Windows équipe aujourd’hui encore 91,5% des ordinateurs dans le monde. Le problème est que le marché du PC va mal avec des ventes en baisse et surtout une migration de la croissance et des profits vers les dispositifs connectées.

Périphériques connectés : Microsoft s’effondre en l’espace de quatre ans.

Dans un article l’analyste Benoît Evans partage plusieurs graphiques qui illustrent cette situation catastrophique pour le géant.  La firme est confrontée à un énorme casse-tête avec des prix moyens de vente d’ordinateurs personnels en chute libre et une explosion des ventes de terminaux mobiles sous iOS ou Android.

Le graphique le plus parlant et surement celui-ci.

Il montre les parts de marché de Microsoft depuis mars 2009 dans le secteur des périphériques connectés. A cette date, sa position était incroyable puisque plus de neuf appareils connectés sur 10  fonctionnaient sous un de ses système d’exploitation. En l’espace de quatre années, la chute est vertigineuse puisque ses parts de marché sont désormais d’un peu plus de 20%.

Dans le détail Windows 95 incarne le pic absolu de la domination de Microsoft mais il incarne aussi le décollage d’Internet. Benoît Evans souligne alors « Microsoft n’a jamais percutant sur Internet malgré des investissements de dizaines de milliards de dollars“.

Il se pose alors une question : A-t-on encore besoin aujourd’hui d’un PC pour utiliser Internet ? Microsoft continue de prospérer, le nombre de PC vendus par an est passé de 59 millions en 1995 à 350 millions en 2012, mais sommes-nous pas arrivée au PIC ?

Source

Jérôme Gianoli

Aime l'innovation, le hardware, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

2 commentaires

  1. La plupart de ces analystes sont à côté de la plaque et ne savent lire qu’un graphique sans voir plus loin que le bout de leur nez.
    Personne ne se pose la question de l’allongement conséquent de la durée de vie moyenne d’un PC? En 2005, avec un PC vieux de 2 ans, on ne faisait plus rien. Aujourd’hui, ma machine a 5 ans, et supporte encore très bien les usages que j’en ai. Autour de moi, c’est loin d’être une situation anormale.
    Par contre, combien de personne autour de vous, ont viré leur PC à la poubelle, pour le remplacer exclusivement par un appareil mobile?
    Les chiffres de vente ne veulent pas dire grand chose seule, quand à l’utilisation d’une catégorie d’appareil mobile, tant qu’on a pas de donnée sur le taux de renouvellement du parc.

  2. Exact mais le renouvellement du dît parc de dektop, station fixe ou mobile « lourd » va enfin profiter à d’autres solutions alternatives (mac, linux, chromebook…) bref tout un environnement sur lequel Microsoft n’a pas su anticiper et à continué à développer un système toujours basé sur les progrès potentiels des UC sans se soucier de son optimisation (schéma reproduit à l’élaboration de RT : 16 Go) et sans miser sur la « connectivité ».
    A un moment le consommateur finit par comprendre qu’il obtient au moins aussi bien si ce n’est mieux avec des petits outils architecturés autour de processeurs réputés moins puissants.
    Un symptôme intéressant anecdotique mais notable dans la même semaine il s’est vendu autant de Raspberry Pi que de surface RT à leur sortie ; pour 2 produits (l’un supporté par une marque de renommée mondiale, l’autre émanant d’une startup s’étant fait connaître seulement un an auparavant). Dans ce sens il n’y a pas que Microsoft qui laissera des plumes mais Intel et dans une moindre mesure AMD ont aussi à s’inquiéter. Eh oui le PC central va essaimer en petites unités spécialisées sobres et connectées et certainement hétérogènes tant au niveau des systèmes que des UC.

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