SFR va progressivement disparaitre du paysage de la téléphonie. La transition va se faire en douceur vers un nouveau nom, Altice. Le groupe décide de s’armer face à la mondialisation tout en tirant un trait sur ses dernières années. Il est temps de repartir d’une page blanche.
Un géant du paysage de la téléphonie va se transformer. Lancée en 1987, la Société française du radiotéléphone plus connue sous le nom de SFR va se rebaptiser. D’ici les prochains mois la marque SFR va s’accompagner du nom d’Altice. A termes SFR disparaitra. Ce changement est avant tout une stratégie face au contexte économique mondiale mais aussi un moyen de tirer un trait sur le passé.
Ces deux dernières années se sont accompagnées de grandes turbulences pour le groupe allant d’une base clientèle en chute libre à un plan social en passant par un recul technologique.
Altice, un nouveau nom pour un nouveau départ
Le logo d’Altice laisse deviner par la forme de sa lettre, une route, un chemin afin de souligner ce nouveau départ. Michel Combes, le directeur général de SFR précise à ce sujet
“Altice entre aujourd’hui dans une nouvelle ère suivant notre transformation en un leader mondial des télécoms, des contenus et de la publicité”
Cette transformation a d’autres ambitions, celles de faire des économies car la multiplication des marques induit une augmentation des couts marketing. La rationalisation a donc du bon tout en permettant de s’adapter au monde d’aujourd’hui. La firme n’est plus une entreprise nationale. Ses ambitions sont grandes avec des activités mondiales.
SFR est un opérateur de télécommunications français. L’entreprise fait partie d’une branche de SFR Group, celle des activités télécoms. Cette société a été créée par la Compagnie générale des eaux en 1987 puis possédée entièrement par Vivendi depuis 2011. Altice l’a rachetée en 2014, pour former le groupe Numericable-SFR. En 2016, SFR Group trouve son chemin afin de rassembler plusieurs activités dont du Télécom, du Média et de la Publicité.
En juillet 2016, SFR a annoncé la suppression de plus d’un tiers de ses effectifs globaux soit 5 000 postes.