De nouvelles révélations autour de la NSA évoquent que l’agence va bien plus loin que d’arriver à briser le cryptage de données utilisé sur Internet. Elle serait également en collaboration avec la plupart des éditeurs de logiciels afin que des portes dérobées (backdoors) soient volontairement implantées dans leur application.
La NSA continue de faire la une. Cette fois l’agence est accusée de travailler en étroite collaboration avec la plupart (probablement tous) des éditeurs de grands logiciels afin que des backdoors et des vulnérabilités soient mis en place dans leurs produits, assurant ainsi à l’agence une possibilité d’espionnage. Il est dès lors avancé que tous les logiciels de cryptage commerciaux, en particulier, ceux exploités par des entreprises américaines sont compromis et vulnérables.
250 millions de dollars pour assurer cette collaboration.
La NSA dépenserait quelque 250 millions de dollars soit 190 millions € par an pour forcer ou convaincre les entreprises de créer de telles portes dérobées ou encore de tenter d’influencer le développement afin que leurs logiciels soient vulnérables à ses attaques. Plusieurs techniques d’intimidation seraient utilisées allant du versement d’espèces à la menace de ruiner l’entreprise.
Un document avancé par un journaliste du New York Times affirme que la NSA “s’engage activement dans l’industrie informatique américain et étrangère pour influencer secrètement ou ouvertement la création de leurs produits commerciaux“. L’objectif est « d’introduire des vulnérabilités dans les systèmes de cryptage du commerce » afin d’assurer à la NSA la possibilité de déchiffrer les communications en temps réel ou quasi en temps réel.
Le gouvernement américain peut espionner tout le monde.
Hormis le fait que le gouvernement américain aurait dès lors la possibilité d’espionner tout ce que nous faisons, ces vulnérabilités, dans l’hypothèse d’être dévoilées, peuvent devenir une importante source de danger puisque elles peuvent alors être exploitées par tout le monde comme des criminels, des gouvernements étrangers…
Le rapport ne mentionne aucune société qui aurait collaboré avec les États-Unis.