Politique et économie

Le gouvernement Chinois abandonne Windows et le matériel étranger sur tous ses ordinateurs

La Chine souhaite remplacer l’ensemble de l’écosystème informatique gouvernemental. Les autorités souhaitent que des alternatives produites localement soient adoptées en masse.

Ce plan comprend l’abandon du système d’exploitation Windows et de ses logicielles associés mais pas seulement.  Il touche aussi le matériel avec le remplacement des composants par des solutions créés par des sociétés implantées en Chine.

L’AFR précise que le Parti communiste chinois fait pression pour que cette migration débute rapidement et se termine dans trois ans. Le calendrier se fixe un premier objectif de  30% dès 2020 puis de 50% en 2021 pour ensuite laisser une année au 20% restant pour terminer leur abandon de Windows.

Ce plan va être couteux mais il vise à répondre aux sanctions imposées par les États-Unis aux entreprises chinoises. Il permet aussi aux autorités de gagner en autonomie au travers d’un contrôle plus poussé sur les ordinateurs gouvernementaux.

Le gouvernement chinois veut remplacer Windows par un OS local

 

À la mi-mai, les États-Unis ont mis Huawei sur liste noire, empêchant le géant de travailler avec des entreprises américaines. Les sanctions interdisent à Huawei d’utiliser des logiciels et du matériel fabriqués aux États-Unis, tels que Windows et Android.

Pour le moment cette réponse n’est pas trop inquiétante pour Microsoft. Redmond peut toujours proposer ses services et ses logiciels à des clients du secteur privé. L’abandon de Windows ne concerne que les ordinateurs du gouvernement.

Les détails concernant les « alternatives locales » sont encore assez vagues. Il est possible que Windows soit remplacé par un système d’exploitation personnalisé basé sur  un Linux .

Jérôme Gianoli

Aime l'innovation, le hardware, la High Tech et le développement durable. Soucieux du respect de la vie privée.

Un commentaire

  1. Une sage, responsable et politique décision, que tous les pays devraient adopter, afin de tenter le limiter l’action d’espionnage de la NSA, et des autres pays . N’oublions jamais que les premiers hackers du monde sont les pays, eux même.

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