L’arrivée de Free Mobile est une révolution sur le marché de la téléphonie mobile en France. Certains experts avancent que l’acteur trublion pourrait bien s’accaparer 5 millions de clients d’ici la fin de l’année mais pas sans casse. L’autorité de la concurrence se pose la question légitime de savoir si les opérateurs mobiles virtuels ont encore un avenir.
Selon Les Echos, l’autorité de la concurrence vient d’ouvrir une enquête visant à savoir si l’avenir peut être assuré pour les opérateurs virtuels. Depuis que Free Mobile s’est lancé sur le marché le 10 janvier dernier, la question est d’actualité.
Avec une politique de prix cassés (forfait illimité et “fair use” de 3 Go à 19,90 euros et forfait 1 heure + 60 SMS à 2 euros par mois) sur des formules sans engagement, l’opérateur Trublion s’attaque aux opérateurs historiques mais surtout oppose des formules redoutables face aux catalogues des MVNO. Silicon souligne que « Alors que ces derniers ont réussi à s’élever, au fil des ans, à 12 % du marché mobile (fin 2011), 1 nouveau client de Free Mobile sur 4 serait un ancien abonné à une offre d’un MVNO ».
Le contexte économique se transforme si bien que l’Autorité de la concurrence s’intéresse « aux conditions d’accès au marché mobile pour les MVNO ». En clair l’autorité souhaite savoir si Free Mobile, Orange, SFR et Bouygues Telecom jouent le jeu en adaptant également leurs offres de gros face à cette nouvelle politique tarifaire générale poussant les prix vers le bas.
