De manière discrète Microsoft a revu à la hausse le nombre d’emploi supprimé dans le monde. Cette restructuration fait partie d’un plan mis en œuvre à l’occasion de son nouvel exercice fiscal (1 juillet 2020).
Aux yeux de la firme, ce plan n’aurait rien de particulier, il serait « commun ». Cependant les informations manquent et le géant se garde de préciser l’ampleur du réajustement. Selon divers rapports, cette réduction d’effectifs ne serait pas anodine. Environ 1000 personnes auraient été licenciées au niveau mondial. Reuters ajoute que la division cloud de Microsoft Azure serait également touchée. L’information étonne car il s’agit de l’une des branches les plus lucratives du géant.
Licenciement chez Microsoft, le coronavirus est en cause ?
Il y a quelques semaines, la rumeur évoquait 800 licenciements au sein de l’équipe Microsoft News. L’entreprise est cependant sortie du silence pour préciser qu’il s’agissait que d’un “non renouvèlement” de contrats à l’occasion de son nouvel exercice fiscal.
L’une des raisons évoquées de ce réajustement était l’engagement du géant envers l’IA. L’idée n’est cependant pas partagée par tout le moment. La crise sanitaire serait également en cause. Dans un récent communiqué, Microsoft nie cependant cette hypothèse.
“Comme toutes les entreprises, nous évaluons régulièrement nos activités. Cela peut entraîner une augmentation des investissements dans certains endroits et, de temps à autre, un redéploiement dans d’autres. Ces décisions ne sont pas le résultat de la pandémie actuelle.”
Microsoft a annoncé de beaux résultats. Les revenus de sa division Intelligent Cloud ont augmenté de 27% au troisième trimestre de l’exercice 2020 tandis que les revenus de ses produits serveurs et services cloud ont progressé de 30%. À lui seul « Azure » enregistre une croissance de ses revenus de 59% au cours du trimestre