L’opérateur Free n’est pas d’accord avec certains chiffres publiés par le service Netflix. Ses études de débits en France placent l’opérateur bon dernier de manière récurrente.
Cette affaire va donc être tranchée par le tribunal de commerce puisque Free a porté plainte. Selon les premières informations d’importants dommages et intérêts seraient réclamés.
Depuis septembre 2014, le service Netflix publie chaque mois des chiffres censés aidés les consommateurs à choisir l’opérateur disposant du réseau le plus performant. En terme de débit, Free se retrouve bon dernier loin devant d’autres acteurs comme Orange ou encore Bouygues Telecom. Ce classement n’a cependant par de valeur universelle puisque d’autres études montrent parfois le contraire. Dans certains cas la différence atteint un facteur trois, bouleversant pour l’occasion le classement.
Ce service a pour vocation de mettre en avant les réseaux les plus rapides. Ils permettent normalement de profiter, dans les meilleures conditions, de Netflix. Du coup, un tel classement peut influencer les choix des utilisateurs. Un élevé mal noté peut perdre des clients, du chiffre d’affaire et de la notoriété.
Pour Free, cette situation semble évidente si bien que l’affaire est portée devant le tribunal de commerce. La grande question sera de savoir si ces études de débits sont impartiales.
L’affaire risque de se corser et le spectre de la neutralité du Net plane. Face à d’autres géants français, Free fait bande à part. L’opérateur n’a pas d’accord commercial avec ce service (contrairement à Orange, SFR ou Bouygues télécom) et surtout son réseau n’est pas raccordé à celui de Netflix. Ceci explique-t-il les faibles débits enregistrés pour son réseau ?
Netflix est service proposant aux internautes des films et séries télévisées en streaming. Fondée en 1997, la firme est désormais implantée dans le monde entier. En avril dernier, elle revendiquait 100 millions d’abonnés.
En France Netflix est critiqué sur plusieurs points. Certains touchent à la richesse de son catalogue, à l’âge des films, dont les plus récents auraient minimum 3 ans. L’explication est à chercher du côté de la chronologie française des médias bien en peine de répondre à un changement de consommation depuis une décennie ou encore d’un manque de cohérence dans les ajouts de contenu provocant la présence de sagas incomplètes.
A cela s’ajoute également l’usage très controversé des DRM. Ces dernières n’ont qu’une mission, celle de restreindre les possibilités de l’utilisateur en imposant des mesures techniques de protection. Elles peuvent concerner la lecture à une zone géographique, la lecture à du matériel spécifique, la lecture à un constructeur particulier, empêcher la copie privée ou encore verrouiller l’avance rapide pour imposer de la publicité.
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