L’arrivée de Free Mobile n’a pas eu les effets négatifs décriés à tour de bras par la concurrence. Bien que Martin Bouygues ait alerté à plusieurs reprises du danger que représentait l’opérateur trublion sur l’emploi, il n’en est rien. L’ARCEP annonce même le contraire, le secteur a recruté en 2012.
L’année 2012 fut mouvementée dans le secteur des télécoms puisque Free Mobile a débarqué avec des tarifs fracassants poussant la concurrence à se remettre en question et surtout à tirer un trait sur son système de rente. L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes vient de publier les résultats provisoires de son observatoire des marchés des télécoms pour l’année 2012 et n’en déplaise à Martin Bouygues, la menace de pertes d’emplois dans le secteur n’a pas eu lieu.
En 2012, le marché des télécoms a recruté.
L’ARCEP note que l’emploi est resté stable en 2012. Après un peu plus de dix ans de baisse continue, il y a une reprise depuis trois ans et le lancement de Free Mobile n’a rien changé à ce constat.
Les données proposées dans le tableau ci-dessus montrent même une hausse en 2012 avec 128 810 emplois directs contre 128 620 en 2011.
2012 : Un record absolu en investissement.
Mieux encore, la remise en question imposée au secteur est un véritable catalyseur des investissements. Depuis trois ans, ils sont en forte hausse mais 2012 signe un record avec 7,3 milliards, du jamais vu depuis 1998, année de l’ouverture à la concurrence du marché des télécoms. L’explication tient dans la ferme volonté de développer la 3G et la 4G. Le mobile représente la moitié de ces investissements.
La concurrence : Un pilier du dynamisme.
Tout ceci démontre que la concurrence est un élément important du dynamisme économique. Free Mobile avec ses tarifs Low Cost, a permis d’abaisser la facture française moyenne en téléphonie, favoriser les investissements massifs des opérateurs dans les nouvelles technologies (3G/4G) et préserver une partie de l’emploi. Les données de l’ARCEP mettent en évidence que l’emploi est lié à l’investissement.