Le smartphone vedette de Google, le Nexus 4 ne se sera pas distribué en Belgique ou en Suisse. L’explication donnée ne fait l’unanimité et laisse entrevoir que son tarif ne plait pas forcement à LG et peut-être même aux concurrents. Explications.
Annoncé disponible depuis hier et en rupture de stock quelques heures plus tard, le dernier smartphone de Google, le Nexus 4, fait beaucoup parler de lui surtout face à son tarif et sa configuration matérielle. Tout ceci laisse planer des interrogations sur la politique tarifaire de la concurrence (qui a parlé d’Apple ou Samsung ?).
A seulement 299 € pour la version 8 Go et 349 € pour la version 16 Go, le Nexus 4 fait mal au point que son succès a eu raison des stocks aux Etats-Unis et en France. Cependant la question ne se pose pas en Belgique et en Suisse puisque Google ne le propose pas. Certains avaient dès lors l’espoir que LG reprenne le flambeau mais selon AndroidWorld, le constructeur vient de décider qu’il ne commercialisera pas son dernier joujou en Belgique et aux Pays-Bas.
Selon le constructeur l’explication est simple « la demande pour l’appareil est d’ailleurs considérable, partout dans le monde. Par conséquent, il a été décidé de ne vendre le LG Nexus 4 que dans un nombre limité de pays, et malheureusement les Pays-Bas et la Belgique ne font pas partie de ces pays. »
FrAndroid n’est pas forcement d’accord avec cet éclaircissement. Selon eux, les tarifs de 299€/349€ du Nexus 4 ne permettraient pas à LG d’avoir des marges suffisantes ou jugées suffisantes puisque une distribution nationale s’accompagnerait d’intermédiaires. De plus, le Nexus 4 se rapproche trop du l’Optimus S, une situation qui risque de se transformer en une “autoconcurrence” avec un prix bien supérieur pour ce dernier.
Rajoutons aussi que si le succès du Nexus 4 se confirme il sera peut-être le précurseur à une nouvelle politique tarifaire dans le secteur des smartphones. Que ce soit du coté de Samsung ou d’Apple, tous avouent ouvertement qu’il s’agit d’un marché à très forte valeur ajoutée…il y a donc de la marge. Mais là encore rien n’est gagné car la démocratisation de prix élevés est à l’origine d’un modèle économique pour les opérateurs et leurs forfaits proposant un téléphone subventionné.
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