Dans un article du nouvelobs, Benjamin Douriez, rédacteur en chef adjoint à “60 millions de consommateurs” aborde plusieurs hypothèses pouvant expliquer la chute importante des tarifs sur le marché de la téléphonie depuis l’arrivée de Free Mobile.
Selon lui, les opérateurs historiques avaient en poche de quoi abaisser fortement les prix « leur train de vie était élevé, et leurs marges très confortables » souligne-t-il. En parallèle Free Mobile est à l’origine d’une séparation nette entre un forfait téléphonique sans engagement et le tarif d’un téléphone mobile « Free a séparé le coût du forfait téléphonique et le coût du téléphone portable ». Un tel changement sur un marché en place depuis de longues années s’est fait immédiatement ressentir par des tarifs en forte baisse.
Enfin Benjamin Douriez indique qu’une offre « ne se résume pas à un prix car, le risque, c’est d’avoir un service dégradé. À l’heure actuelle, on peut affirmer que le service est moins bon chez Free que chez les autres opérateurs de téléphonie ».
Il rappelle également qu’un consommateur n’est pas si démuni face à des dysfonctionnements répétés du réseau de son opérateur car ce dernier a une obligation de résultat. Le consommateur peut dès lors faire valoir un geste commercial ou une indemnisation. « Cela vaut pour Free Mobile comme pour n’importe quel autre opérateur » conclue-t-il en rajoutant avec « la multiplication des offres sans engagement », il est désormais possible « de faire jouer la concurrence. »
