Selon une enquête de Microsoft le marché des nouveaux ordinateurs en Asie est victime d’un piratage de masse. Un nombre insensé de PC est vendu avec une licence Windows piratée ou des logiciels malveillants.
Le géant du logiciel a acheté entre mai et juillet 2018 des ordinateurs sur plusieurs marchés asiatiques. L’objectif a été de déterminer la proportion de PC livrés avec des licences piratées et des logiciels malveillants préinstallés.
Il est révélé que 83% des nouveaux ordinateurs achetés dans neuf pays sont livrés avec des logiciels « pirates ». L’Inde se place en tête avec 91% suivi par l’Indonésie (90%), Taiwan 73%, Singapour 55% et les Philippines 43%. Nous ne sommes cependant pas encore sur un record.
Ce triste titre revient à plusieurs pays dont le Corée du Sud, la Malaisie, le Vietnam ou encore la Thaïlande où 100% des ordinateurs achetés ont été livrés avec un logiciels piraté.
Sur les 166 ordinateurs acquis dans différents pays asiatiques, 137, soit 83%, étaient chargés de logiciels piratés. Microsoft explique que la situation est problématique. Si l’usage de logiciels piratés peut permettre des économies financières, ceci ne serait pas vrai sur le long terme. Dans beaucoup de cas, des applications malveillantes sont présentes en particulier pour la production de Bitcoin.
A cela s’ajoute dans certains cas de graves problèmes de sécurité. Des informations sensibles telles que des données personnelles, des photos et des opérations bancaires sont dérobées en parallèle à un chiffrement des données. Des demandes de rançon sont alors utilisées comme moyens de déverrouillage.
Mary Jo Schrade, avocate générale adjointe et directrice régionale de l’unité des crimes numériques chez Microsoft explique
“les cybercriminels font constamment évoluer leurs techniques pour échapper aux mesures de sécurité. Intégrer leurs logiciels malveillants dans des logiciels piratés est l’une de leurs tactiques. Elle permet de compromettre un grand nombre d’ordinateurs personnels et d’accéder facilement à d’importantes quantités d’informations d’identification. Lorsque les fournisseurs vendent des logiciels piratés contenant des logiciels malveillants sur leurs ordinateurs personnels, ils ne font pas que favoriser la propagation des logiciels malveillants dans la région. Ils mettent également les informations personnelles et l’identité numérique de leurs clients à portée de main”.
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Enquête de la plus belle des hypocrisies !
M$ est sensé s’être doté d’un système de validation destiné à invalider les licences piratées non ?
Or soit la pratique est vraie et on aurait vu fleurir partout des infos relatant de problèmes à la validation de ces licences piratées vu la massivité, soit elle est fausse et c’est juste une intox propre à jeter le discrédit sur le matériel issu de ces marchés émergeant au profit des OEM historiques qui ne vendent plus rien.
Troisième solution et je crois que c’est la bonne : M$ se fout de savoir réellement comment les chiffres de l’adoption de Win10 augmentent (vu les piètres résultats) et accepte tout pourvu que ça ne se voit pas trop, elle dénonce le phénomène en foutant un peu les boules aux contrevenants histoire de faire croire à Asus, HP, Dell et consort qu’elle a conscience du problème et va continuer à valider les licences bidon en sous-main parce que c’est la seule solution pour continuer à voir croître les adoptants de Win10.
Ce n’est pas une nouveauté c’est cette politique qui a
rendu M$ incontournable dans les années 80/90.
Quand à miner du Bitcoin sous Windows cela relève de la plus belle connerie qu'on puisse faire comme fabriquer du fromage dans un nid de souris.
Tiens, on se remettrait à faire de la censure?