Le PDG d’Orange exprime sa colère contre la politique de concurrence de la Commission européenne au travers d’un interview accorde au Figaro. Orange serait la cible d’un véritable acharnement.
Stéphane Richard, l’actuel PDG d’Orange ne mâche pas ses mots en l’encontre de Bruxelle. Selon lui, la politique économique menée par la Commission Européenne est dévastatrice. Elle est à l’origine de “beaucoup de dégâts” notamment dans le secteur des télécoms, pire Orange serait aussi la cible d’un acharnement.
« Bruxelles ne sait faire qu’une seule et unique chose: de l’antitrust ».
Il note que « Bruxelles semble ne pas comprendre que le monde a changé, que nous ne sommes plus les anciens monopoles historiques depuis longtemps mais que nous sommes plongés dans un monde ultra concurrentiel » du coup « Depuis vingt ans, Bruxelles ne sait faire qu’une seule et unique chose: de l’antitrust»
Le problème ne serait pas uniquement cantonné à la téléphonie puisque à ses yeux « dans le transport aérien, l’énergie, les télécoms, Bruxelles fait de la concurrence sauvage » dont le résultat « a provoqué beaucoup de dégâts ».
Bruxelles, la complice d’acteurs étrangers !
Il enchaine en soulignant que cette politique a “déjà largement fait le jeu des Asiatiques en mettant en œuvre une régulation visant uniquement à baisser les prix et en mettant sous pression les équipementiers et fabricants européens comme Alcatel ou Nokia“.
De plus il estime quasiment injustifié qu’une enquête soit menée actuellement contre des opérateurs européens (Deutsche Telekom, Telefonica, Orange) afin de vérifier si ils ont enfreint les règles européennes en matière d’abus de position dominante dans un conflit avec l’américain Cogent. “Il est stupéfiant que la Commission se fasse ainsi la complice d’un acteur américain contre des entreprises européennes qui emploient et investissent massivement en Europe. Aux Etats-Unis, la réciproque ne risque pas d’arriver” lance-t-il.
Un acharnement sur Orange.
Enfin cette nouvelle enquête sur Orange serait une preuve d’un véritable acharnement de Bruxelles à l’encontre d’Orange. “C’est la quatrième fois depuis que je suis à la tête du groupe que les autorités de concurrence mènent ce type d’opération. Difficile de ne pas y voir une forme d’acharnement” explique-t-il.
Il termine en soulignant que si l’Union Européenne avait gain de cause concernant une nouvelle baisse des prix sur le Roaming (appels passés depuis l’étranger) les conséquences sur son groupe serait importante avec « une perte sèche pour Orange de 300 millions d’euros de marge »
il y a Bruxelles et de l’autre coté de la rue des lobbistes et les plus fort les plus pot de vin sont ….