L’Hadopi et sa politique très onéreuse de répression vient de sa prendre une véritable gifle face aux dernières statistiques concernant le piratage en Norvège. La défense d’un modèle économique obsolète est mise en grand jour.
Une étude menée par l’IPSOS montre que le téléchargement illégal dans ce pays s’est effondré en quelques années. La peur du gendarme n’y est pour rien, ni la menace d’une coupure d’accès à internet et encore moins celle d’une amende. La situation se résume en une seul phrase, une offre adaptée aux nouveaux besoins et non la défense, aux grès des libertés de l’internaute, d’un modèle économique devenu obsolète avec Internet.
En quatre ans le téléchargement de musiques, films et séries s’est effondré.
En 2008, 1,2 milliard de chansons ont été téléchargées illégalement. Ce chiffre s’est effondré en l’espace de quatre années pour tomber à 210 millions l’année dernière. Le bilan est identique pour les films et séries qui sont passés durant la même période de 135 millions à 60 millions.
L’explication ? Elle est simple. Il ne s’agit pas des conséquences d’une politique anti-piratage mais de la démocratisation de services comme Netflix, Spotify ou encore Rdio. Le piratage se résume donc à un simple problème de service et non de prix. L’internaute souhaite être libre d’écouter ou de regarder quand il le désire si qu’il a envie. Le téléchargement ou le streaming illégaux sont donc pour le moment les solutions les plus pratiques pour répondre à cette attente.
L’Hadopi et sa politique de répression n’offre donc pas une réponse adaptée. Après deux ans d’existence, son action se résume à 2 condamnations et une coupure d’accès à internet, le tout pour un montant de 12 millions d’euros au frais du contribuable en charge donc de défendre certains intérêts.
Notre cher président (oui, oui, sans majuscule) e devrait il pas stopper ce cirque qu’est Hadopi ?!