Une guerre sans partage est en cours sur le marché des télécommunications mobiles. Les opérateurs SFR et Bouygues Télécom entrevoient l’idée de mutualiser leurs installations pour améliorer leur compétitivité. Le gouvernement se montre favorable mais le risque d’entente est déjà pointé du doigt.

La compétitivité passe par la rationalisation.

La rationalisation est une des clés de la réussite et SFR et Bouygues Telecom aimeraient bien pouvoir mettre en commun leurs installations pour devenir plus forts face à Orange et Free Mobile. Ce partenariat, qui n’est pour le moment qu’une hypothèse avec l’ouverture de discussions, permettrait d’améliorer leur compétitivité avec d’importantes économies (jusqu’à 30%) tout en favorisant la pertinence de leur couverture mutuelles.

Mutualisation ne doit pas être synonyme d’entente

Le gouvernement a déjà fait savoir qu’il est favorable à une telle union mais le risque d’entente est possible, ce qui n’est pas autorisé. L’Autorité de la concurrence se doit alors d’évaluer les risques et surtout de mettre en place des règles de fonctionnement afin de garantir aux consommateurs un jeu de la concurrence parfaitement opérationnel.

Les deux opérateurs se veulent d’ores et déjà rassurant en n’évoquant aucune mutualisation sur les fréquences ainsi qu’un partenariat concernant uniquement les zones denses.  Le cœur de ce dossier porte sur une mutualisation des installations avec un fonctionnement commun. Une co-entreprise verrait ainsi le jour donc l’activité serait l’entretient, l’évolution et la gestion d’antennes et d’éléments de réseau concernant la 2G, le 3G et la 4G partagés par les deux opérateurs.

Plusieurs étapes sont encore à franchir avant qu’une telle opération se mette en place. La plus importante est l’obtention d’un avis favorable de l’ARCEP.