En France, la dépendance au mobile est une réalité et le travail nomade est perçu comme un gain de liberté.
Voici ce que révèle une enquête ROOMn (Rendez-vous One-to-One de la Mobilité Numérique) en partenariat avec l’IFOP. Elle s’est intéressée à la relation entretenue par les français avec leur mobile.
Selon Frédéric Micheau, Directeur Etudes et Opinions de l’IFOP « Les résultats de cette étude démontrent qu’il n’y a pas d’addiction à proprement parler au mobile, mais que l’utilisation intensive de celui-ci, notamment chez les personnes de moins de 35 ans, est en train de bouleverser la façon dont nous agissons et dont nous travaillons ».
Selon les résultats, la « dépendance » au mobile se ressent surtout chez les moins de 25 ans où 78% l’admettent mais également chez les cadres supérieurs (62%). Nous sommes quasiment 50% à avouer que la perte de notre mobile est ennuyeux. La disparition de la liste de contacts est le premier critère de frustration suivi par le coût de remplacement.
En pratique presque trois français sur 10 ont besoin de consulter leurs portables au moins une fois par heure (27%) tandis que 54% le consultent devant la TV, et 48% au moment d’aller se coucher.
Enfin, la synthèse des résultats montre qu’une majorité souhaite voir le travail nomade se développer dans l’entreprise. Le travail nomade est perçu comme une évolution positive et bénéfique pour un peu plus de 7 Français sur 10. Il est synonyme de gain de liberté, de productivité et un symbole de confiance.
Voici une infographie des résultats.
