Il existe sur Internet pas mal de solutions pour se faire une séance de cinéma avec des services pas toujours légaux. Ils offrent souvent un accès instantané à des films (téléchargement et streaming). Une nouvelle plateforme vient de voir le jour avec un concept novateur qui n’implique pas d’achat, pas de l’occasion ou encore d’acte de piraterie. Il se veut plus attractif que Netflix puisqu’il est entièrement gratuit pour le moment.
Nommé Wavelength, il offre des flux de pratiquement n’importe quel film sans demander la moindre somme (La version bêta est actuellement un service gratuit) en se déclarant “légitime”. Comment est-ce possible ?
Wavelength, le partage à l’aide des autorisations
L’accès à des films aux utilisateurs qui s’inscrivent est possible à la condition d’inviter des amis à faire de même ou de trouver à l’intérieure de la communauté des amis. A cette condition, il devient possible de profiter de la liste d’une autre personne, achetée légalement, et disponible grâce à la norme UltraViolet. Cet écosystème comprend des détaillants comme Wal-Mart / Vudu, Target , Best Buy et Flixster. UltraViolet offre aux consommateurs un accès en ligne à des films à travers de multiples plates-formes, sans verrou et avec l’autorisation de partage avec plusieurs personnes par compte.
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=GG2w763UCM0
Wavelength propose de tirer avantage de L’UltraViolet. Cela signifie qu’un maximum de trois personnes peut simultanément regarder un titre partagé sous UltraViolet par un de leurs amis communs chez Wavelength. Les films ne sont pas stockés sur les serveurs de Wavelength car les flux sont récupérés directement depuis la plateforme de vente initiale.
Pour le moment Wavelength semble être parfaitement légal puisqu’il profite simplement des quelques autorisation accordées par les majors lors de la location ou l’achat d’un film en ligne mais verront-ils tout ceci d’un bon œil ?
Mise à jour le 15.01.2015 à 18h 58.
UltraViolet est un système de gestion des droits numériques proposé par le consortium DECE, en cours de déploiement en Amérique du nord et en France. Il vise à rendre des vidéos sous forme électronique interopérables, quels que soient les distributeurs (sauf Disney et Apple) et quelle que soit la marque de l’appareil de visionnage.
Il s’agit d’un ensemble de spécifications et d’accords entre fournisseurs participants, avec une vérification centralisée des droits, qui permet aux distributeurs de commercialiser des vidéos, ces films pouvant être visionnés sur des appareils de différentes marques (lecteurs, box, TV connectées, tablettes, smartphones, etc.) compatibles UV. Les fichiers UltraViolet ne peuvent être lus que par les appareils UltraViolet déclarés sur le compte de l’utilisateur.
Cet ginial