Depuis le lancement de Windows 10, le 29 juillet 2015, Microsoft est à l’origine de plusieurs opérations qui ont provoqué la colère d’un nombre important d’utilisateurs. Cette posture interroge et la question de l’impact est posée. Microsoft prend-il des risques avec ses outils de surveillance, l’utilisation abusive de stockage chez les particuliers, l’usage des accès internet grand public ou encore sa politique agressive pour forcer la main afin de mettre à niveaux des millions d’ordinateurs ?
Un début de réponse peut-être trouvé dans l’analyse des différentes sources de revenus du géant. Elle montre que l’opinion des consommateurs a un impact relativement faible sur des pertes potentielles. Microsoft profite aussi d’une belle image dans le secteur professionnel, la charpente de sa bonne santé financière.
Microsoft domine chez les grands comptes.
Une étude du cabinet Gartner montre que “Microsoft est au sommet des fournisseurs de messagerie dans les grandes entreprises publiques” surpassant toute la concurrence, cela comprend Google.
Plus précisément, les solutions du géant sont utilisées par 85% des entreprises dont l’effectif dépasse les 100.000 employés ou aux revenus de plus de 10 milliards de dollars, mais aussi par 80 % des entreprises de plus de 5000 employés ou aux revenus allant jusqu’à 9 milliards de dollars.
Si nous regardons à présent la répartition des revenus de la firme pour son exercice 2013, 55 % des gains proviennent du secteur professionnel tandis que 20% seulement sont issus du marché grand public. Pour faire plus simple si Microsoft gagne 100 €, 20 € en moyenne proviennent des particuliers.
Microsoft, le particulier, un faible pouvoir économique ?
A cela s’ajoute une autre information assez intéressante. Windows n’est pas le produit le plus lucratif, il se positionne derrière la suite bureautique Office et les outils Server. De manière générale Windows représente que 20% des sources de revenus, les 80% restant sont liés à d’autres activités.
Ceci montre que le géant peut se permettre certaines exagérations aux risques de froisser une partie des consommateurs. L’impact sera de toute manière très limitée avec de grandes chances d’être totalement absorbé par sa notoriété et sa prédominance dans le monde du PC grand public.
Oui sauf que ce même particulier est aussi l’utilisateur (voir le décideur) en entreprise.
Difficile de sortir de ce cercle même pour les entreprises. Car les partenaires, fournisseurs, clients, continueront d’utiliser des softs pour PC, de leur transmettre des fichiers Excel, etc.
La position dominante de Microsoft en entreprise n’est pas prête d’être renversée !
Après les gens ont la flemme de changer de système et de réapprendre, moi la première d’ailleurs mais lorsque l’on voit que la ministre de l’éducation passe un contrat direct avec Microsoft on se pose tout de même des questions. Ou sont les belles idées du tout OpenSource dans l’éducation nationale, parties loin loin on dirait.
Difficile de sortir de ce cercle même pour les entreprises. effectivement
personellement je prefere linux 🙂