C’est désormais une certitude à 95% , «L’influence de l’homme sur le système climatique est claire». Il n’y a plus de controverse possible selon le GIEC. Le réchauffement climatique n’est pas uniquement un phénomène naturel.
Si des doutes subsistaient encore sur les causes du changement climatique que subit notre planète Terre, les climatosceptiques ont une réponse claire de la part du GIEC, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
L’’influence de l’homme sur le système climatique est claire
Dans son cinquième rapport « climat », l’organisme intergouvernemental, ouvert à tous les pays membres de l’ONU, fait une annonce forte «L’influence de l’homme sur le système climatique est claire». L’homme est responsable, à 95%, de plus de la moitié de la hausse des températures, estimée entre 0,5 et 1,3 degré en moyenne de 1951 à 2010.
Cette conclusion tranchée s’appuie sur des évaluations fondées sur des publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement reconnue. Un bilan des toutes ses recherches depuis 6 ans confirment sans équivoque un lien entre les activités humaines responsables d’émissions de CO2 et un réchauffement climatique désormais en cours.
La température terrestre s’est élevée de 0,9°C entre 1901 et 2012.
L’atlas publié par le GIEC permet de prendre connaissance des variations de température à la surface de notre planète entre 1901 et 2012. Le mercure est monté en moyenne, à l’échelle planétaire, de 0,9 degré. Cette hausse touche tous les environnements dont un réchauffement probable des mers en dessous de 3.000 mètres. Ce changement pourrait avoir des très lourdes conséquences sur les grands courants océaniques régulateurs de notre climat. De plus il a été constaté une élévation de 19 centimètre du niveau des eaux entre 1901 et 2010.
L’activité humaine, gourmande en ressources fossiles, rejette dans l’atmosphère d’importantes quantités de CO2. Sa concentration depuis 1958 a augmenté de 20% et de 40% depuis 1750. Les projections sur l’avenir ne sont pas bonnes puisque la concentration de CO2 devrait continuer d’augmenter pour atteindre en 2100, dans le meilleur des cas, 421 ppm contre 280 ppm au début de l’ère industrielle.
Le GIEC sonne l’alerte en rappelant que cette augmentation du CO2 va s’accompagner inévitablement d’une augmentation de l’acidification des mers avec en jeu la mise en péril de tout l’écosystème de la vie corallienne et de la faune marine.
Dans le meilleur scénario, une hausse des températures de 2°C.
Dans le meilleur des cas la hausse des températures sera de 2 degrés par rapport à celles des prémices de l’ère industrielle. Il devient probable que la banquise arctique va continuer de foudre, que le contraste des précipitations saisonnières moyennes entre les régions sèches et les régions humides va augmenter et que nous allons assister à une accélération du contraste entre les saisons sèches et les saisons humides.
Il y a tout de même espoir de limiter les dégâts puisque l’annonce que «L’influence de l’homme sur le système climatique est claire» est une bonne nouvelle. L’humanité a désormais la possibilité d’agir en conséquence avec une réduction de ses émissions de CO2, reste désormais à savoir si l’économie est prête à admettre cette vérité et cette nécessité.