Depuis 18 ans, les découvertes d’exoplanètes se sont enchainées avec l’espoir de tomber sur la perle rare, un astre capable d’abriter de l’eau liquide, élément jugé indispensable pour un possible développement de la vie telle que nous la connaissons. L’étoile Kepler-62 vient de dévoiler un cortège de planètes dont deux d’entre elles se situent dans une zone très particulière, la « zone d’habitabilité ».
Kepler-62 : une étoile entourée de cinq planètes.
Une étude publiée dans Science fait état d’une nouvelle découverte importante dans la recherche d’exoplanètes. L’étoile Kepler-62, distante de 1200 années-lumière, ne vit pas seule puisque cinq planètes sont en rotation autour d’elle. Le plus intéressant concerne deux planètes en particulier qui se situent dans une zone nommée « zone d’habitabilité ». Cette surface, très limitée tout autour d’une étoile, permet de remplir des conditions vitales afin qu’une planète, si situant, puisse espérer abriter de l’eau liquide.
Kepler-62e et Kepler-62f sont d’une taille modeste avec des rayons respectifs de 1,6 et 1,4 rayon terrestre. Elles font le tour de leur étoile en 122 jours et 267 jours, ce qui indique une distance plus proches que ne l’est notre terre du soleil. Cela ne signifie cependant pas que les températures y sont très élevées puisque Kepler-62 est moins chaude que notre soleil.
Des planètes océans : la vie est possible.
Un récent article à leur sujet, soumis à The Astrophysical Journal, avance que nous aurions affaire à des planètes océans soit deux astres entièrement recouvert d’eau liquide. Il s’agirait du coup d’objet inconnu de notre système solaire composé que de planètes telluriques et gazeux.
Cette découverte, appuyée de cette hypothèse, enflamment déjà l’imagination. Lisa Kaltenegger, astronome à l’Institut Max Planck (Allemagne) et cosignataires de l’article indique « Il se peut qu’il y ait de la vie là-bas mais peut-elle être basée sur la technologie comme la nôtre ? Si vie il y avait sur ces mondes, elle serait sous-marine, sans accès facile aux métaux, à l’électricité, au feu ou à la métallurgie ». Sans réponse possible car, beaucoup de points sont encore à confirmer, en premier l’idée que nous ayons vraiment affaire à des planètes océans, Lisa Katlenegger se laisse à rêver du spectacle visuel d’un tel système où « de magnifiques planètes bleues entourant une étoile orange ».