Des chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology) dirigés par le Dr Paula Hammond ont trouvé une façon très particulière d’assembler un élément clé, l’anode, d’une batterie microscopique en utilisant des virus.
Reprenant leurs précédents travaux qui ont été en mesure de fabriquer des virus génétiquement modifiés capables d’attirer des morceaux de métal, l’équipe à souhaiter ici reproduire l’architecture classique d’une batterie en exploitant ces virus. Posés sur couche de polymères, ces virus ont constitué une couche de protéines capables d’attirer des molécules de cobalt.
“A notre connaissance, c’est la première fois que la technologie d’impression microcontact a été utilisée pour fabriquer et positionner des électrodes de micro batterie et la première à utiliser un assemblage de virus” précise le Dr Paula Hammond.
Hormis l’avancée scientifique certaine, cette affaire a également attiré les attentions en raison de sa facilité de mise en œuvre et son faible coût.
A présent, l’équipe souhaite s’attaquer au deuxième élément, la cathode.
Source : Maximun PC