Notre vision de l’univers a considérablement évolué ces 100 dernières années. La Terre et plus généralement notre système solaire sont devenus des objets banals dans la Voie Lactée où des milliards d’étoiles s’accompagnent d’un cortège de planètes. La panne du télescope Kepler est un coup dur pour la NASA.
Kepler est un télescope à l’image de Hubble. Son objectif est cependant bien différent puisqu’il traque, depuis sa mise en orbite, des planètes autour d’étoiles voisines. Il a été lancé en 7 mai 2009.
Nous savons que notre système solaire composé d’une étoile, le soleil, et de planètes telluriques et gazeuses n’est pas unique. Notre Galaxie ne se compose pas seulement de milliards d’étoiles puisque des planètes existent également. Leur identification est cependant difficile puisqu’elles n’émettent pas ou peu de lumière comparativement à leur étoile proche ce qui les rend quasiment invisible.
Image credit: NASA/JPL-Caltech/Ball
Kepler est un télescope de type photométrique. Sa chasse aux planètes de la taille de notre Terre ou de planètes évoluant dans une zone dite « habitable » repose sur l’analyse de l’intensité lumineuse des étoiles. Il dispose d’un miroir primaire de 1,4 mètre et observe une portion du notre Voie Lactée d’environ 12 degrés.
Il est l’instrument de l’une des quatre méthodes de détection d’une planète. Nommées astrométrie ou vitesse radiale, imagerie directe, lentille gravitationnelle et méthode du transit, elles permettent toutes de les trouver. Kepler s’appuie sur la dernière, la méthode du transit.
Cette méthode analyse l’éclat d’une étoile afin de déterminer si une baisse infime est observable. Cette différence est alors le fruit du passage d’un objet. La taille de la planète est alors proportionnelle à la baisse d’éclat mesuré. Cependant, il faut que le couple étoile/planète se situe dans l’axe d’observation du télescope. Kepler dispose d’une grande sensibilité ce qui le rend capable de déceler une infime baisse d’éclat , de l’ordre de 0,01%
Depuis 1992, le rythme de découverte de planètes extrasolaires s’est nettement accéléré notamment grâce à l’utilisation de ce satellite mais également de Corot.
Tout ceci n’est cependant qu’un début car la grande question derrière ces découvertes est bien de savoir ou non si la vie existe ailleurs. D’ici 2022, la mission ECHO (Exoplanet Characterisation Observatory) devrait travailler sur la question. L’analyse de la composition atmosphérique d’une planète peut être un bon indicateur de la présence de vie. ECHO, encore en état de projet, sera un télescope spatial européen dont la mission sera d’analyser la composition de l’atmosphère exoplanètes. Il sera armé d’un miroir de 1,5 mètre et utilisera la méthode des transits.
Il ne fait plus aucun doute que de nombreuses planètes habitent la Voie Lactée. Nous avons découvert des géantes gazeuses, des exoplanètes rocheuses mais aussi des « super-Terre » c’est-à-dire des planètes telluriques jusqu’à 10 fois plus massives que notre Terre. Certaines ne disposent pas de champs magnétiques, d’autres seraient d’immense océan de plusieurs milliers de kilomètres de profondeur tandis que certaines évolueraient dans une zone dite « habitable », c’est-à-dire à une distance particulière de leur étoile permettant à l’eau d’être à l’état liquide, une variable indispensable pour que la vie, telle que nous la connaissons, puisse évoluer.
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