L’ESA, l’agence spatiale européenne vient de faire une annonce importante accompagnée d’un cliché historique. Le petit robot Philae a été retrouvé sur la comète 67p.
Rosetta et Philae, destination ? la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko
L’Agence spatiale européenne est un l’origine d’une prouesse dans l’histoire de la conquête spéciale. En 2014, elle a signé, avec la sonde Rosetta et son module Philae, un atterrissage extrêmement délicat sur une lointaine comète, 67P/Churyumov-Gerasimenko. Entre 17h et 18 heures, le mercredi 12 novembre 2014, Philae s’est posé sur le sol d’un monde inconnu après 7 heures de descente mouvementée. L’atterrissage fut complexe et chaotique avec deux rebonds avant une stabilisation.
Après analyse, les équipes ont établi une « une zone et une orientation très probables » du petit robot tandis qu’ « une tache lumineuse » sur la comète (non présente avant l’atterrissage du module) avait permis de conforter ces hypothèses de position et d’orientation.
Rosetta a photographié Philae
Tout ce travail est désormais confirmé par la publication d’un cliché unique. Philae est bien là à l’endroit prévu. Le CNES précise qu’il se trouve à « l’endroit exact que nos scientifiques et ingénieurs avaient prédit ». Il n’y a pas de doute car le module a été photographié par la sonde Rosetta.
THE SEARCH IS OVER! I’ve found @Philae2014!! https://t.co/a39zKc4Tz3 #CometLanding #PhilaeFound pic.twitter.com/Dubx5MpGSZ
— ESA Rosetta Mission (@ESA_Rosetta) 5 septembre 2016
Le contact visuel a été établi à 2,7 km d’altitude. D’une certaine manière, c’est une change car Rosetta vie actuellement ses derniers jours. Elle tombe progressivement vers la comète.
Cette descente, qui se terminera par un impact, est exploitée par les scientifiques afin de prendre des clichés de plus en plus précises de la surface de l’object. Au fil des jours, des détails vont apparaitre comme sur cette photo du 2 septembre dévoilant l’atterrisseur Philae et deux de ses trois jambes.
L’analyse permet de mieux comprend les difficultés rencontrés pour assurer une liaison avec le robot et ses difficultés à se recharger grâce à l’énergie solaire. La sonde Rosetta s’écrasera sur la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko le 30 septembre prochain.