Cette semaine, l’agence spatiale européenne a accompli un exploit sans précédent. La sonde Rosetta a libéré un petit robot nommé Philae qui, après de longues et interminables heures de descente, s’est posé sur un astre inconnu, une comète. Son nom ? 67P / Churyumov-Gerasimenko.
Cette nouvelle, qui valide la réussite d’une mission incroyable, a fait la « Une » des informations à l’origine d’une grand frénésie autour de la recherche spatiale. Pourquoi l’ESA a déclenché en quelques heures un « raz de marée » dans le monde de la science ? Nous envoyons depuis des années des engins dans l’espace, des satellites, des sondes et des robots. Certains sont actuellement sur la planète Mars et d’autres ont même réussi à sortir du système solaire et se dirigent désormais dans l’espace interstellaire, vous pouvez relire notre actualité à ce sujet – Voyager 1 : 35 ans pour quitter le système solaire, le voyage ne fait que commencer -. Qu’est que Rosetta et Philae ont de spécial ?
Le 12 novembre 2014, l’agence annonce que sa sonde Rosetta a libéré Philae qui s’est alors posé sur une comète, 67P / Churyumov-Gerasimenko. Un tel exploit, à première vue, ne va pas changer le monde et la vie quotidienne des terriens, pourtant Roseta/Philae sont bien à l’origine d’un évènement sans précédent.
Il y a tout d’abord l’aspect technique de cette mission qui est une réalisation unique en son genre. C’est l’aboutissement de trente ans de travail, de dix ans de voyage, d’une mise en veille de plusieurs années de la sonde afin qu’elle ait suffisamment d’énergie à son arrivée et d’une collaboration européenne. Equipée d’un petit robot extractible (Philae), Rosetta a quitté la Terre le 2 Mars 2004, et a atteint sa destination une décennie plus tard après avoir parcouru plus d’un milliard de kilomètres et utilisé l’attraction gravitationnelle de deux planètes pour s’accélérer.
Le 6 août 2014, elle s’est placée en orbite autour de la comète. Sa mission est de la suivre dans son voyage vers le Soleil afin d’observer ses changements et son comportement. Le petit robot Philae s’est détaché de Rosetta le 12 novembre à 08h35 à une vitesse inférieure à celle de la marche humaine pour descendre lentement vers la comète. Il a mis 7 heures pour accomplir le trajet.
Tout ne s’est pas déroulé comme espéré mais les premières photos vont rapidement faire le tour du monde. Elles dévoilent un monde stupéfiant, inconnu et mystérieux.
Les équipes au sol enchainent alors les expériences scientifiques rapidement sans interruption pendant trois jours et vendredi dernier Philae perce le sol de la comète. Depuis, son manque de puissance et sa position, qui n’est pas favorable aux rechargements rapides de sa batterie, poussent le robot à se mettre en veille. L’Agence spatiale européenne espère renouer le contact en mars 2015.
Cette aventure s’est déroulée à 511 millions de kilomètres de la Terre. Pour donner une image à cette distance, le soleil n’est qu’à 150 millions de kilomètres et la Lune à 380 000 kilomètres. Rosetta est la première sonde de l’histoire humaine à être en orbite autour d’une comète, et Philae est le premier robot à se poser sur une comète. L’ESA est donc à l’origine de la découverte d’un nouveau monde complétement inconnu de l’homme.
Le coût de cette mission, bien supérieur à 1 milliard d’euros, n’a pas la vocation d’étudier seulement un « caillou ». Une comète comme 67P / Churyumov-Gerasimenko est un vestige vivant de notre naissance. Elle conserve depuis des milliards d’années des informations sur les origines du système solaire et plus incroyable encore sur les possibles origines de la vie sur notre planète.
Conservé à des températures très basses, ce rocher cosmique transporte une sorte de « photographie » glacée du nuage de poussière, de gaz et de glace qu’ a formé le Soleil et toutes les planètes qui composent notre système solaire. Une comète détient l’une des clés pour comprendre comment nous avons réussi à faire partie de l’univers. Rosetta et Philae sont les premiers outils qui permettront peut-être de comprendre le processus complexe de la naissance de la vie.
De plus en plus de convictions ont volé en éclat ces dernières années car il est désormais admis que les éléments primordiaux de la vie telle que nous la connaissons sont issus du ciel, transportés par les comètes et les astéroïdes. L’étude et l’analyse d’une « relique » de la formation du système solaire comme 67P / Churyumov-Gerasimenko peuvent offrir au monde un aperçu de la composition de notre « maison » cosmique dont la construction a débuté, il y a 4,5 milliards d’années.
source : GinjFo
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Captivant... J'espère voir de mon vivant des hommes remarcher sur la Lune et surtout sur Mars! :-))