La panne du télescope spatial Kepler, survenue en mai dernier, est un coup dur pour la NASA qui déclare forfait. L’agence n’est pas arrivée à réparer l’instrument de recherche d’exoplanètes.
A fonctionnement depuis 2009, Kepler est à l’origine de grandes découvertes. Il a montré que notre système solaire n’est pas unique avec l’identification, en trois ans et demi, de plus de 2700 candidates comme exoplanètes dont 132 ont été confirmé.
Le télescope Kepler stoppe ses activités suite à l’impossibilité de réparer une avarie touchant à son système d’orientation. Ce dernier a montré des signes de faiblesse en mai dernier. Sur les quatre roues de réaction lui permettant de pointer un objet dans l’espace, plus que deux étaient opérationnelles, ce qui n’est pas assez puisqu’un minimum de trois roues de réactions est nécessaire.
La NASA était alors confrontée à un sacré problème puisqu’aucune réparation physique n’était possible. La seule solution était de trouver un moyen détourné de le remettre en fonctionnement depuis le centre de commande.
Plusieurs idées avaient étaient lancées dont la possibilité de mettre un mode hybride d’orientation en place en utilisant les deux roues restantes et les propulseurs, mais le succès n’a pas été au rendez-vous. Le télescope spatial Kepler, en panne depuis quelques mois n’est donc pas réparable. L’agence souligne qu’il n’y a plus qu’un unique contrôle suffisamment précis pour assurer une orientation correcte ce qui va limiter son champ d’investigations. Kepler est défectueux mais reste exploitable. Il sera désormais utilisé à des tâches nécessitant moins de précision d’orientation.
Kepler est à l’origine de grandes découvertes qui ont conforté l’intuition que notre système solaire n’avait rien d’exceptionnel. Il a démontré que notre Galaxie regorge de mondes exotiques dont leur identification a été possible par la méthode des transits.
Elle repose sur une analyse fine de l’éclat d’une étoile afin d’observer la moindre variation possible synonyme du passage d’une planète dans le champ de visé. La taille de cette dernière est alors proportionnelle à la baisse de l’éclat mesuré. Cette technique fait ses preuves mais il a des limites puisqu’un le couple étoile/planète doit se situer dans l’axe d’observation du télescope.
Kepler tire doucement sa révérence mais la relève est déjà annoncée par la NASA qui prévoit déjà d’envoyer son successeur en orbite. Elle annonce qu’une étude financière sera à l’étude durant l’état 2014. En parallèle l’Europe devrait également poursuivre l’aventure d’ici 2022 avec la mission ECHO (Exoplanet Characterisation Observatory). Il sera question d’analyser la composition atmosphérique d’une planète afin d’avoir des indicateurs sur la présence de vie.
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