La Terre ne serait en rien exceptionnelle et une nouvelle estimation du nombre de planètes habitables dans notre Galaxie est avancée. Des milliards de planètes de type “Terrestre” sont susceptibles d’abriter la vie telle que nous la connaissons.
En juillet dernier, l’agence spatiale américaine avait avancé un premier chiffre concernant le nombre de planètes potentiellement habitables dans notre galaxie, la voie lactée. Selon ses calculs et face aux récentes découvertes 60 milliards de mondes exotiques pourraient abriter la vie.
Les cousines de la Terre se comptent par milliards
Une nouvelle estimation évoque de son côté plusieurs milliards. Il ne s’agit pas ici d’un chiffre plus restrictif mais il ne concerne que le nombre de planètes « cousines » de la Terre. Il est de nouveau le résultat des données collectées pour le télescope Kepler. Selon l’astronome américain Andrew Howard de l’Université d’Hawaï
Les sites où la vie peut potentiellement se développer sont abondants dans la galaxie.
Face aux connaissances actuelles et aux techniques de détection utilisées, les astronomes sont dans l’obligation de restreindre les conditions pour qu’une planète soit jugée habitable. Dans cette étude, il est privilège un astre rocheux avec une atmosphère protectrice et un positionnement face à son étoile à la bonne distance, c’est-à-dire situé dans une zone dite habitable synonyme de la présence d’eau liquide. Les recherches visent ainsi une planète proche de « Terre ».
Les données amassées par le télescope spatial Kepler sont colossales mais pâtissent d’une grande difficulté à détecter de petites planètes rocheuses. Les chercheurs ont alors rusés en introduisant volontairement de faux astres dans les données afin de voir combien de planètes allaient débusquer leurs algorithmes de détection. Le chiffre est alors tombé. François Fressin, spécialiste français des exoplanètes potentiellement habitables à Harvard indique
Le chiffre obtenu de 22% des étoiles ayant une planète rocheuse habitable est optimiste mais il n’est pas fantaisiste
Il estime toutefois que nous sommes devant une estimation généreuse pour différentes raisons et un chiffre de quelques pour cents serait plus raisonnable. Cependant même dans cette hypothèse
Cela veut déjà dire que des cousines de la Terre potentiellement habitables tournant autour d’étoiles similaires au Soleil sont vraisemblablement très communes. Pour dire les choses autrement, nous n’avons pas de preuve formelle de leur existence, mais il serait très surprenant qu’elles ne soient pas nombreuses.