La planète Mars est étudiée depuis des années et nous savons désormais qu’elle dispose des principaux éléments nécessaires à la vie, telle que nous la connaissons. Elle possède également des preuves géophysiques et géochimiques qu’une vie a pu se développer. Le projet ExoLance est conçu pour répondre à cette question, la vie existe-t-elle sur la planète rouge ?
ExoLance, le contexte d’une recherche spécifique de la vie sur Mars.
Au cours des dernières décennies, les missions sur Mars se sont multipliées. Plusieurs engins ont été envoyés au travers de programmes spatiaux du monde entier. Certains sont de type orbiteurs, d’autres des atterrisseurs ou encore des rovers. Les résultats de toutes ces missions vont dans le sens que des preuves solides existes autours des conditions nécessaires à l’apparition d’une vie microbienne. Cependant les missions actuelles de la NASA sont à la recherche de traces de vie passée mais aucune mission n’est prévue pour rechercher du “vivant”.
ExoLance, la recherche du vivant sur et sous le sol de Mars.
Explore Mars a donc décidé de mettre au point un système simple qui une fois à la surface de Mars à l’objectif de détecter des micro-organismes vivant sur ou sous la surface. ExoLance, c’est son nom, s’appuie sur un système conçu à l’origine à des fins militaires. Chaque petite sonde de pénétration, en forme de flèche, laisse derrière elle un émetteur radio à la surface pour communiquer avec la terre tandis que son énergie cinétique va lui permettre de s’enfoncer dans le sol de la planète, sur deux mètres environ. ExoLance combine des expériences acquises avec les missions Vikings 1 et 2 des années 1970 et celles du rover Curiosity.
ExoLance, campagne de financement et test.
Explore Mars explique le calendrier. 12 à 14 mois après la fin de la campagne de financement (250 000 $ sont nécessaires), des prototypes d’ExoLance seront construits et testés dans le désert du Nouveau-Mexique. De nombreuses zones du désert de Mojave possèdent des caractéristiques proches de l’environnement de Mars. Le largage se fera par avion tandis que la pénétration des « flèches » seront analysées et étudiées afin de vérifier la profondeur moyenne obtenues.
Une fois ce travail accompli et surtout la viabilité du projet prouvée, la mission sera proposée à la NASA mais aussi à d’autres agences spéciales.
