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Processeur, la faille Spectre refait surface

Une nouvelle fois les processeurs modernes dévoilent des faiblesses en sécurité. La faille Spectre refait surface. Les puces Intel de 2011 et plus et les solutions AMD depuis 2017 et plus sont concernés.

Cette défaillance se situe autour des calculs prédictifs permettant aux processeurs modernes d’accroitre leur performance. Elle agit dans un cadre qui a fait couler beaucoup d’encre, la faille Spectre. Devant la popularité des processeurs Intel et AMD, des millions de machines sont potentiellement concernées.

Liée aux opérations « micro-op », la vulnérabilité est problématique car les mesures déployées pour atténuer la faille Spectre ne sont pas efficaces. Le problème concerne les caches utilisés par les micro-op en charge de décomposer une instruction complexes en plusieurs « petites » opérations de type RISCs.

Processeurs Intel et AMD, une faille délicate à corriger

Pour le moment il n’y a pas de correctif. Il semble probable qu’une solution d’atténuation est envisageable mais la question de son impact sur les performances est posée.  Les chercheurs à l’origine de cette découverte estiment qu’un tel correctif aura probablement une incidence non négligeable sur les performances. A ce sujet ils ajoutent

“Les correctifs qui désactivent les caches des « micro-op » ou interrompent l’exécution spéculative […] annuleraient les innovations de performances de la plupart des processeurs Intel et AMD modernes, et cela n’est tout simplement pas envisageable.”

Intel et AMD travaillent probablement sur des correctifs. La grande question désormais est de savoir lequel sera le moins pénalisant sur les performances.  Ces deux constructeurs vont devoir redoubler d’effort afin de proposer LA solution la plus élégante pour rectifier la situation tout en préservant le rendement de leurs processeurs.

Un commentaire

  1. C’est incroyable ce type de faille ,si j’ai bien compris c’est au niveau du circuit électronique.
    N’y a t-il pas un moyen ,justement électronique pour contrôler avant de produire en masse et de vendre?
    Surtout que le phénomène n’est pas nouveau.

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