Le nouveau processeur mobile A17 Pro d’Apple ne va pas révolutionner le secteur du smartphone. Bien qu’issu d’une gravure en 3 nm il n’offre pas une explosion des performances monocœur et multicœurs face à son ainé, l’A16 Bionic.
C’est du moins ce que laisse entendre la base de données du benchmark GeekBench 6. Ce processeur A17 Pro a trouvé son chemin au travers du test d’un mystérieux iPhone 16,1 équipé de 8 Go de RAM. L’application évoque une puce 6 cœurs dont les deux cœurs du cluster 1 turbinent de base à 3,77 GHz. Nous n’avons pas d’information concernant les 4 cœurs du cluster 2.
Geekbench 6, les performances de l’A17 Pro
Sur la question des scores de performance, cet A17 Pro décroche 2 914 point en tests simple cœur et 7 199 en tests multicœurs. A titre de comparaison l’A16 Bionic signe de son coté des scores respectifs de 2 644 et 7 073 points. Nous sommes donc devant une progression modeste des performances de l’ordre des 10% au maximum en simple cœur.
Beaucoup s’interrogent au sujet de ces résultats. Apple aurait-il délibérément limité la hausse des performances pour se focaliser sur l’autonomie ? C’est possible cependant sachant que l’autonomie de l’iPhone 15 Pro Max est identique à celle de l’iPhone 14 Pro Max en lecture vidéo, streaming et lecture audio la capacité de la batterie pourrait être revue à la baisse, de quoi rendre le smartphone plus léger.
Il va être intéressant de découvrir dans les prochains jours et semaines les tests complets pour mieux comprendre l’approche d’Apple concernant cette nouvelle génération d’iPhone.
“Nous sommes donc devant une progression modeste des performances de
l’ordre des 10% au maximum en simple coeur.”
Si je comprends bien l’Apple A17 Pro n’est rien d’autre qu’un die
shrink 3 nm de l’Apple A16 5 nm overclocké de ~10 % apportant autant
en performance single thread.
Clairement le marketing nanométrique du fondeur chinois TSMC est
futile et on se demande bien quel intérêt pourrait avoir la Chine
sous contrôle du PCC et de l’armée de poursuivre la course aux
équipements EUV de chez ASML après avoir volé la techno ARM32 via
la filiale chinoise ARM.