Après l’emploi et le service, l’arrivée de Free Mobile serait à l’origine d’une baisse des ventes du smartphone vedette d’Apple, l’iPhone 4S. Selon une étude de LSA citée par Tom’s Guide, l’iPhone a reculé de près de 10 % au premier trimestre 2012 en France.
La politique « Sim Only » de Free Mobile semble jouer des tours aux Smartphones les plus onéreux et tout particulièrement à l’iPhone 4S. Avec 2,5 à 3 millions de clients le quatrième opérateur est à l’origine d’une nouvelle tendance de consommation, celle des abonnements sans téléphone. Avec une concurrence qui d’ailleurs s’est également engouffrée sur ce marché, la vente de Smartphone subventionnée en pâti.
Selon LSA, les ventes de téléphones nus ont explosé, certains distributeurs enregistrent des demandes multipliées par cinq au premier trimestre. Or ce qui semble poser problème est le tarif de l’iPhone 4S qui est désormais mis au grand jour et non caché derrière un abonnement de 12 ou 24 mois.
Tout ceci va dans le sens des dernières statistiques d’IDC. Elles mettent en avant que les terminaux sous Android ont une bien meilleure « côte » que l’iPhone lorsqu’il n’y a pas de subventions proposées.
Dans notre Hexagone, l’iPhone 4S jouit d’une importante notoriété auprès du public ce qui a poussé bon nombre d’opérateurs à mettre en place des forfaits avec subvention afin d’attirer le consommateur. Il n’est pas rare de constater des prix parfois divisés par deux ou par trois si il y a un engagement sur 12 ou 24 mois.
Apple, avec sa politique de tarifs très élevés, voire prohibitifs, (629 euros pour l’iPhone 4S 16 Go et 849 euros pour son grand frère en 64 Go), souffre également d’une concurrence qui n’hésite pas à pratiquer des baisses de prix. La part de la firme aurait ainsi baissé de près de 10% au premier trimestre en France pour se positionner désormais sous la barre des 20%, une « première » depuis des années indiquent nos confrères.
Certains n’hésitent plus à souligner que « l’iPhone 4S, il faut l’avouer, n’est pas une révolution qui justifie qu’on paie deux à trois plus cher son téléphone ». Il faut désormais patienter afin de savoir s’il s’agit d’un effet de mode ou bien d’une nouvelle réalité sur le marché de la téléphonie. Apple devra dans ce cas revoir sa copie et peut être entreprendre quelques baisses de tarifs s’il souhaite conserver sa place de leader à moins que l’iPhone 5 replace la barre très haute là où la concurrence est absente.