Free Mobile a une nouvelle fois remis la pression sur les tarifs en promettant des baisses. Cette déclaration forte est confirmée par la concurrence, la guerre des prix va continuer mais elle ne sera pas éternelle.
Le 11 avril dernier, Xavier Niel, le patron de Free, a de nouveau expliqué que sur la marché de la téléphonie, les prix étaient encore bien trop hauts et qu’il était possible de faire mieux. Il déclarait sur RTL Matin
Ce que je peux vous dire, c’est qu’on va continuer de faire baisser les tarifs. Sur le mobile on peut remettre un petit coup. Pour l’instant on a été trop plaisantin. On peut aller un peu plus loin […] Il y a d’autres pays dans le monde où les tarifs sont deux à trois fois inférieurs à ceux de la France, je pense qu’on peut encore faire des petits trucs sur le mobile.
Si certains pouvaient penser qu’il s’agissait avant tout d’une communication active, il n’en est rien puisque la concurrence, incarnée par SFR confirme que la guerre des tarifs est bien là et surtout qu’elle va continuer. Le PDG de l’opérateur SFR, qui devrait fusionner avec Numericable, valide les propos du bug boss de l’Iliade.
Dans une interview du Figaro, il avance que la guerre des prix dans la téléphonie mobile «va continuer». Il y a par contre une réserve puisque selon Jean-Yves Charlier, cette situation n’est «pas tenable sur le long terme». Pourquoi ?
Il explique que la France est face à deux choix incompatibles entre eux, des prix bas ou résorber la fracture numérique. Il déclare ainsi
La guerre des prix va continuer, pendant un certain temps. Mais ce n’est pas tenable sur le long terme. La France doit choisir entre des prix bas et résorber la fracture numérique. Nous avons atteint un point de bascule.
Le marché de la téléphonie est sous pression depuis le lancement de Free Mobile en janvier 2012. La politique tarifaire imposée par l’opérateur a été bénéfique aux consommateurs mais avec des conséquentes pour les trois grands opérateurs. L’ARCEP, l’Autorité des télécoms (Arcep), avance dans son dernier rapport une baisse moyenne de revenus, pour chaque acteur, de 7,7% en 2013, en raison de cette guerre des prix.