Tout comme l’iPhone 5, qui actuellement suscite de nombreuses rumeurs, le GALAXY S III a été également au cœur de bien des articles avant sa présentation officielle du 3 mai 2012 à Londres. Samsung évoque les difficultés rencontrées pour garder jusqu’à la dernière minute le secret.
Pourvoir annoncer avant l’heure H, les caractéristiques d’un produit, suscitant beaucoup d’intérêt auprès du grand public, est une véritable aubaine pour créer un buzz. L’équipe marketing de la marque peut alors se réjouir mais pas forcément les différents ingénieurs mis sous contrat à garder le silence.
Presque tout sur le GALAXY S III était classé top secret.
Samsung souligne qu’à peu près tout sur le GALAXY S III était classé top secret ce qui a entrainé un très haut niveau de sécurité des données le concernant, au point de transformer la vie de certains ingénieurs de la firme ayant eu l’impression de devenir de véritables espions avec l’obligation de cacher leur travail.
Des ingénieurs devenus espions.
L’un d’eux, YoungDoo Jin raconte qu’il a été submergé de questions concernant le Galaxy par ses proches et ses amis. Pour ne pas trahir le secret il évoquait très souvent que ceci était dangereux pour sa carrière «vous allez me faire virer » indique-t-il, « Il faut patienter et attendre l’annonce officielle »
L’ingénieur principal ByungJoon Lee a également été dans la même situation. Son fils savait qu’il avait travaillé sur le Galaxy S et S II ce qui laissait à penser que son travail actuel portait sur le Galaxy S3. A la fatidique question «Papa! Tu travailles sur le S III , non? ” La réponse était «Je ne sais pas vraiment. »
Badges de sécurité et lecteur d’empreinte digitale obligatoires.
La sécurité des informations fait partie intégrant d’un projet de développement souligne Samsung. Pour le Galaxy S III, cela a été bien plus avec un minimum de travail en équipe pourtant bénéfique lorsqu’un problème surgit afin d’avoir du monde pour le résoudre. La mise en place de badges de sécurité et de lecteurs d’empreintes digitales ont été de rigueur tout comme l’usage de boites de sécurité pour le transport des prototypes. De plus leurs livraisons aux partenaires se sont faites en main propre et non par un service logistique comme c’est la pratique habituellement tandis que les procédures de test ont été surveillées jour et nuit.
ByungJoon Lee explique “nous ne pouvions pas envoyer des photos ou des dessins. Nous avons dû expliquer le GALAXY S III avec toutes sortes de mots. La Direction des Achats a dû fixer un prix et acheter les matériaux sur la base de nos explications verbales. Cela a été difficile pour tout le monde“
Pas un mais trois prototypes et des coques factices.
Enfin des précautions ont été faites au niveau de la conception avec l’élaboration non pas d’un mais de trois prototypes qui ont bénéficié du même traitement jusqu’à la réalisation du produit final.
Enfin WooSun Yoon raconte « chaque fois qu’un prototype devait être testé en extérieur, nous le mettions à l’intérieur d’une coque factice »