Le succès d’Android est bien une réalité. Véritable rouleau compresseur, il s’impose de lui-même pour assurer le succès d’un appareil nomade. Sony Ericsson en est un exemple avec son retour dans la course grâce à ses Smartphones Xperia fonctionnant sous le système d’exploitation Google.
La révolution de l’iPhone n’a pas été appréciée par tous les acteurs de l’Internet mobile. En quatre ans, Sony Ericsson a vu, impuissant, ses ventes en volume se deviser par quatre au niveau mondial. Prêt à disparaitre pour certains, la firme a cependant retrouver du dynamisme notamment en Europe et plus particulièrement en France avec une excellente année 2010 en détenant 10 % de part de marché. Inexistant il y a presque deux ans sur ce secteur, la firme se positionne désormais en quatrième place juste devant Nokia.
La recette de ce succès tient dans une position radicale en termes d’équipement logiciel de ses produits. Le système d’exploitation Symbian de Nokia a été délaissé au profit d’Androïde de Google. Ses avantages tiennent dans sa gratuité pour le fabricant et sa très bonne acceptation auprès du public. Selon les dernières estimations du cabinet Gartner, au niveau mondial, Android équipe 48% des Smartphones. Ce système d’exploitation écrase donc sans aucune culpabilité la concurrence représentée par Apple et Nokia.
Cette stratégie gagnante est appliquée à la lettre avec la dernière ligne de Smartphones Xperia. Du coup, Sony Ericsson détient 27% des appareils sous Android dans notre hexagone, de quoi tenir tête à HTC ou Samsung. La firme compte continuer sur sa lancée avec une grande ambition, devenir le numéro un d’ici la fin 2013. Pour ce faire, Android continuera d’être exploité au côté du savoir-faire en électronique de Sony. L’intégration de différentes technologies, issues d’autres secteurs comme les appareils photos, la télévision sont avancées. La firme compte également sur certains de ses Best-of comme la PlayStation pour l’image de marque de ses téléphones. L’Xperia Play en est un parfait exemple.
Source : Challanges/Divers
