L’un des arguments chocs avancé par Xavier Neil, le jour du lancement de Free Mobile, était la volonté de redonner du pouvoir d’achat aux français. Selon une récente étude, le pari est remporté.
Médiamétrie livre les résultats d’une étude pour l’université Paris-Dauphine. L’arrivée de Free Mobile est bien à l’origine d’une baisse générale des tarifs en téléphonie mobile permettant aux français de moins dépenser et donc d’augmenter leur pouvoir d’achat.
Le 4e opérateur mobile avec ses deux forfaits à 19,90 € et 2 € est à l’origine d’un nouveau paysage tarifaire. Son arrivée fracassante a mis au pied du mur une concurrence aux tarifs confortablement installés. L’effet a été rapide avec un repositionnement des principaux opérateurs historiques que sont Orange, Bouygues Telecom et SFR.
Selon Médiamétrie, les quatre premiers mois de l’année 2012 ont profité à un usage plus intensif des forfaits à 20 € avec un taux d’adoption en hausse de 3,4% en passant de 32,6 % à 36 %. L’effet se ressent également sur les forfaits plus onéreux (entre 21 et 50 euros par mois) qui dégringolent de 47,3 % à 44,4 % soit une une baisse de 2,9 %.
Enfin la « liberté » proposée par l’opérateur Trublion proposant des smartphones en dehors de toute subvention ne pénalise pas leur conquête du marché avec un taux d’adoption en hausse de 5,4%.
Free a-t-il tout compris ? Xavier Niel l’avait annoncé “Le lancement de Free Mobile sera un jour important pour le consommateur français […] Nous voulons rendre du pouvoir d’achat aux Français.“
