Faux boutons téléchargement et Play, Google part en guerre pour protéger les internautes

Google part en guerre contre les faux boutons “Téléchargement” et “Play”. Ces derniers se multiplient sur des sites qui tentent de tromper les utilisateurs autour des véritables liens permettant de récupérer un fichier ou de lire une vidéo.

Faux boutons, un usage pour tromper l’internaute

Les sites de partage et de streaming proposent des services aux utilisateurs afin de télécharger ou de lire des fichiers de différentes natures. Il n’est pas un secret que l’interface de ces portails a tendance à multiplier les faux boutons de téléchargement ou de lecture.

En collaboration avec des annonceurs « suspects », ces sites renvoient souvent les internautes vers des services sans aucun rapport avec à la clé une frustration mais surtout des risques de se retrouver envahi pas de la publicité « nauséabonde » sans évoquer l’installation de logiciels indésirables.

Faux boutons, Chrome va avertir leur présence

Google semble déterminé à mettre un “halte” à cette pratique qui piège des millions d’utilisateurs. La firme annonce

“Vous pouvez avoir rencontré des faux boutons de téléchargement ou encore une image publicitaire qui prétend « faussement » que votre système doit se mettre à jour. Aujourd’hui, nous élargissons la protection de la navigation sécurisée pour vous protéger contre ce type de contenu trompeur”

Cette nouvelle fonctionnalité va prendre l’aspect d’un avertissement au travers du navigateur Chrome suite à une analyse des liens dans la page en question. Plusieurs natures de contenu seront visées. Le géant prévoit aussi d’intégrer une protection contre les systèmes faisant croire à l’internaute qu’il a besoin de mettre à jour ses logiciels (tels que Flash ou un lecteur multimédia) pour lire une vidéo.

Le géant explique

“Notre lutte contre les logiciels indésirables et « d’ingénierie sociale » est encore à ses débuts”

Cette nouvelle campagne de Google va avoir inévitablement une incidence sur les sites de partage de fichiers dont une partie du modèle économique repose sur cette « naïveté ».

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