Google l’avait annoncé et s’est désormais chose faite, Chrome s’accompagne d’un bloqueur de publicité. Mozilla exprime ses craintes sur ce choix d’un géant car la définition même de mauvaise publicité resterait bien vague. Google ne serait pas encore prêt à toucher à ses intérêts financiers. Explications.
L’annonce avait été faite en juin 2017 et l’activation du bloqueur de publicité du navigateur Chrome a eu lieu ce jeudi 15 février 2018. Son rôle est d’interdire pour « soit disant » le confort de l’utilisateur, la mauvaise publicité. La définition de « mauvaise publicité » fait référence à des standards décidés par les géants du Web et surtout des agences de publicités. Il ne s’agit pas d’une définition issue d’un organisme tierce mais de la Coalition for Better Ads qui comprend en autre Google, Facebook, et Microsoft et des agences de publicités. Il est clair qu’il parait difficile à des entreprises vivant grâce à la publicité de critiquer ouvertement les produits ou les formules qu’elles commercialisent.
Navigateur Chrome, son bloqueur de publicité entrera en action le 15 février 2018, bilan
Pour trouver la bonne équation, Better Ads s’appuie sur les résultats d’une étude auprès de plus de 40 000 internautes européens et américains. De là a été mis en place des références dites de « bonnes publicités » que les éditeurs Web doivent suivre sans quoi le navigateur Chrome se chargera de bloquer le contenu publicitaire. Un délai de 30 jours est accordé aux propriétaires de sites ne respectant pas ces règles. Au-delà le blocage des publicités aura activé.
Le Web est devenu en 2016 le premier media publicitaire en France, dépassant celui de la télévision. En 2017, il a représenté 4 milliards d’euros.
Mozilla note que
« Derrière ce succès, le marché a du mal à trouver un équilibre, entre intérêts des éditeurs de contenus – dont la survie dépend en partie de la publicité – et les utilisateurs – qui sont de plus en plus nombreux à utiliser des bloqueurs de publicité. Au milieu : les géants du Web, Facebook et Google en tête, qui disposent de parts de marché approchant les 80%, voire 90% sur le mobile »
Dans ces conditions, Sylvestre Ledru, responsable du bureau français de Mozilla, s’inquiète de cette prise de position des géants. La remarque est justifiée par une analyse de la notion de « mauvaise publicité » permettant d’imposer leur définition. Selon Mozilla, elle est réduite à la question des nuisances visuelles. L’aspect est important, mais serait toutefois incomplet. Pourquoi ? La publicité exploite des données personnelles sans le consentement de l’utilisateur. Est-ce là une notion de mauvaise publicité ?
Pour Mozilla cela ne fait aucun doute. Ce type de publicité est « tout aussi envahissante, voire plus encore qu’une publicité qui nuit à la lisibilité d’un contenu ».
Sylvestre Ledru explique
« Les publicités intrusives ne se réduisent pas à une nuisance visuelle. Il faut également tenir compte de celles qui nuisent à la vie privée par un pistage excessif de l’utilisateur. […] Google va bloquer des publicités, mais ne va pas lutter contre les trackers invisibles qui sont en accord avec les standards de la ‘Better Ads Coalition’, dont l’entreprise est un partenaire clé, aux côtés de Facebook. Même l’outil de lutte contre le pistage intelligent d’Apple a mis en place des règles qui favorisent les trackers provenant des sites visités par l’utilisateur au moins une fois par jour, »
Du coup cette prise de parole de Mozilla soulève des questions intéressantes.
Enfin Mozilla explique qu’il s’agit ici que de la partie émergée de l’iceberg
« le pistage se fait principalement de manière invisible. Il est surtout utilisé pour créer des « profiles » d’utilisateurs, qui regroupent ensemble autant de données que possible afin de prédire nos habitudes, nos préférences… Et maximiser ainsi les chances que la publicité attise nos envies d’achats. C’est ce qu’on appelle, le cookie syncing. »
Source : GinjFo
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Voir commentaires
+1...c'est pas ce type d'article que l'on est prêt à lire sur d'autres médias. Par certains qu'il soit à la une de Google actualité les gars :)
Voici les articles à la « une » de Google actu concernant ce bloqueur de pub.
Chrome : quel sera l'impact du bloqueur de publicité intégré sur l'expérience utilisateur ?
Comment l’adblock de Google Chrome change-t-il déjà le Web ?
Chrome : Google lance son bloqueur de pub lancé aujourd’hui
Google Chrome : comment fonctionne le bloqueur de publicités ?
De simple textes expliquant soit la fonction soit son activation ou encore la puissance Google pour changer le Web. Bref c’est un vide totale de réflexion. De sites que le JDG ce n’est pas étonnant mais RTL ou ZDNet on comprend rapidement la notion d’indépendance.
A noter que cet article n’est même pas indexé sous Google Actu ce qui n’est pas le cas des articles sur Windows 10…..étonnant.
Amis d'un monde honnête et droit...salutation
Putain t’a raison .... c'est fou ça. Tu explique que Google flitre les articles ?..ILs dise que ces des algorithmes.
Attend il y a mieux si tu regardes dans le détail. L’article considéré comme de fond n’est pas à l’origine de Znet mais de Cnet....la petite recette de Google quoi.
C'est un pas en avant mais il faut pas rêver, Google ne va pas se tirer une balle dans le pied. Il faut bien qu'il trouve une solution face aux "adblocking"
Bonjour,
déjà utiliser Chrome ben...je dirai même les "produits Google, sans moi merci, tout ça n'est pas vraiment étonnant ni nouveau. sur les nouveau Algorithme Google : un ami (qui a un site pour des cours en sécu, une école de formation) a mis en ligne un nouvel article à 7h, les robots Google/Bing... passent peu de temps après, (il le sait grâce à ses logs Apache) à 20 h 00, le billet n’est toujours pas dans les SERP Google, alors qu’il était présent, tôt dans la matinée dans celui de Qwant ! Quels peuvent être leurs critères ? Constituent-ils une forme de pénalité ? Alors Google est pertinent ??? alors qu’il est infoutu de nous montrer des contenus les plus récents ??? Je m'égare là...mais bon Google...
ok je sors,