Les premiers bilans autour de l’infection de Wannacrypt montrent que Windows 7 a été le système d’exploitation le plus touché. Bien que Microsoft ait publié rapidement des patchs, le nombre de victimes est impressionnant, environ 420 000 dans le monde dont plus de 98% sous Windows 7. Que s’est-il passé ? Pourquoi Windows Defender n’a joué son rôle ?
L’explication tient dans la nature de la solution Windows Defender. Ce logiciel natif de Windows 7 n’est pas un produit antivirus complet, mais seulement une solution anti-spyware.
En fait Windows Defender est évolué d’anti-spyware à antivirus progressivement comme le note CW. Du coup, l’outil de Windows 7 ne dispose pas de toutes les fonctionnalités nécessaires. En conséquence, une vraie solution antivirus passe par l’adoption de Security Essentials de Microsoft ou d’un produit tiers.
Windows Defender sous Windows 7 n’est pas un anti-virus complet
Si des doutes sont possibles, Microsoft est assez clair. Dans son Customer Guidance for WannaCrypt, le géant souligne qu’en parallèle à un patch pour son OS, une mise à jour de Windows Defender a été proposée pour détecter le Ransomware.
« Pour les clients utilisant Windows Defender, nous avons publié une mise à jour plus tôt aujourd’hui qui détecte cette menace en tant que Ransom: Win32 / WannaCrypt. »
Actuellement pour armer un PC contre le ransomware WannaCrypt, les utilisateurs de Windows doivent mettre à jour leur système en procédant à l’installation des derniers correctifs de Redmond. Si vous êtes sous Windows Vista, Windows 7, Windows 8.1 ou Windows 10, les updates proposés dans la cadre du Patch Tuesday du mois de mai sont nécessaires. Dans le cas de Windows XP ou Windows Servers 2003, ceci demande l’installation manuelle d’un patch dit d’urgence. Il se nomme KB4012598
Cette attaque mondiale met en lumière les problèmes de sécurité informatique liés aux failles de Windows. L’Age de Windows XP et son abandon par Microsoft doivent désormais bien être pris en considération par ses utilisateurs car la publication du correctif pour WannaCrypt n’est qu’une exception. Lancé en 2001, Windows XP n’a plus de support officiel depuis 2014. L’OS est donc livré à lui-même depuis trois ans.
Une semaine que vous nous brouillez l’écoute en vilipendant XP et au final ce serait Seven tout en culpabilisant les utilisateurs, mais les véritables responsables sont microsoft : à qui profite le crime?