Avant de vous présenter la Straight Power 550 watts, il est intéressant de faire quelques rappels concernant le monde des alimentations. Mettre une définition claire sur un terme à la dénomination obscure est primordiale pour des choix réfléchis.
Le rendement : pour des économies financières et un meilleur respect de notre planète !
Un bloc d’alimentation a pour rôle de fournir au PC de l’électricité. Cette fonction, apparemment évidente fait naître un tas de concepts dont le marketing s’est empressé de reprendre sans pour autant mettre en avant les plus importants. Chaque composant d’une configuration informatique réclame pour fonctionner du courant. Mais contrairement à celui arrivant dans le bloc d’alimentation, il doit être de type continu en 3,3 Volts , 5Volts et 12 Volts. Cette conversion de courant alternatif en courant continu de plus petites valeurs fait naitre la notion de rendement. Trop souvent oublié, il représente pourtant un élément clé des performances d’une alimentation.
Le terme rendement informe sur le pourcentage de perte qu’occasionne cette conversion. Il est quasiment impossible pour un bloc d’alimentation de convertir 100% du courant alternatif qu’elle reçoit en courant continu. Les pertes qui en découlent sont principalement émises sous forme de chaleur. De ce constat il devient évident qu’un mauvais rendement alourdi d’une part la consommation électrique à la prise du PC et d’autre part engendre une hausse de température dans le bloc et le boitier, nécessitant alors un refroidissement plus important donc plus bruyant, des stabilités de tensions parfois plus fragiles et un contexte général ne favorisant pas l’espérance de vie du matériel.
Dire qu’une alimentation offre un rendement de 85 % se traduit que pour 100 Watts demandés par un PC l’alimentation consommera 117 Watts sur votre tableau électrique.
Les conséquences positives d’une alimentation dit à haut rendement sont alors multiples :
Bien que chaque tension a son importance, la ligne 12 volts est aujourd’hui la plus sollicitée. Sa qualité en terme de stabilité est cruciale pour l’obtention d’un système performant dans toutes situations.
Le + 12 Volts alimente le processeur, les disques durs, les lecteurs optiques, certains ventilateurs et les cartes graphiques haut de gamme. De façon générale, 60 à 70 % de la puissance nécessaire au fonctionnement d’un PC sont distribués par la ligne +12 Volts.
La séparation du +12 Volts en plusieurs lignes, qui fleurissent comme un véritable argument de performance, est au départ inhérente aux recommandations de la norme ATX v 2.2 souhaitant ainsi limiter l’ampérage à 20 Ampères par ligne, pour des questions de sécurité.
Quelles tensions pour quels usages ?
Stabilité des tensions : la clef du succès !
Une des caractéristiques principales d’un bon bloc d’alimentation est de pourvoir encaisser sans difficulté de fortes sollicitations.
Le terme encaisser, très familier il est vrai, se traduit par des tensions dont les variations restent dans des valeurs acceptables. En particulier le +12 Volts, qui est le plus utilisé, doit impérativement respecter une certaine stabilité garant d’un PC performant.
Des configurations plus musclées, issues d’overclockeur en herbe, seront un terrain où la qualité d’une alimentation est mise à rude épreuve. Beaucoup de constructeurs conscients du problème munissent alors leur bloc d’alimentation de régulateur indépendant pour chaque tension. Une forte demande sur le + 12 Volts n’est alors pas ou peu ressentie par des variations au niveau du + 5Volts.
Moi, j’aime l’ordre et qui peut le plus peu le moins !
Chaque composant d’une configuration réclame une connectique particulière pour être alimenté comme, par exemple, les prises : Molex, SATA et PCI Express en 6 et maintenant en 8 broches.
Suivant le type de boitier utilisé, il convient de bien faire attention aux possibilités offertes par le bloc d’alimentation. Des caractéristiques comme le nombre de câbles, leurs longueurs, leurs finitions (présence de gaine) et le mode de fixation utilisé avec le bloc d’alimentation sont autant de critères qui détermineront la facilité du montage et la mise en place des différents éléments composant un PC.
De même, il faudra apporter une attention particulière sur le nombre de connecteurs Molex, SATA ou PCI Express suivant sa propre configuration pour ne pas se retrouver avec du matériel non exploité ou des possibilités Upgrade diminuées.
Le silence, que du Bonheur !
Directement lié à la qualité d’une alimentation (rendement en particulier), le silence est un élément souvent oublié mais dont les conséquences se font très rapidement ressentir.
Malgré le progrès fait, une alimentation réclame toujours un minimum de refroidissement. Suivant le modèle, il peut être assuré de façon fanless c’est-à-dire sans ventilateur mais les modèles sont rares et réclament un minimum de ventilation dans le boitier, ou grâce à la présence d’un ou de plusieurs ventilateurs. Leurs tailles et la gestion de leur vitesse sont les clefs d’une gestion acoustique homogène mariant au mieux besoins et bruit.
La solution la plus exploitée est la thermorégulation.
Sous ce terme barbare se cache un procédé simple mettant en relation la température et les besoins en refroidissement. L’alimentation gère suivant sa température de fonctionnement la vitesse de ses ventilateurs. Cette gestion peut se faire soit par palier ou de façon progressive. La différence est de taille puisque dans le second cas, il en ressort un confort acoustique plus agréable. Il faut comprendre par là que d’une part l’augmentation du bruit se fait de façon linéaire et d’autre part l’équilibre entre la demande en refroidissement et la nuisance sonore est plus optimisée : la gestion par palier étant plus brutale et radicale.
Une chose reste évidente, c’est que plus le rendement est élevé et plus les besoins en refroidissement sont faibles. De là, si le constructeur a apporté toute son attention sur une gestion optimisée du refroidissement, le silence fera son apparition pour le bonheur de nos oreilles et le confort d’utilisation du PC.
Un PFC actif, c’est vraiment mieux
La correction du facteur de puissance (PFC) a pour but de limiter les pertes à grande échelle lors de la distribution du courant. Il est présent dans un bloc d’alimentation sous deux formes : Actif ou Passif. Actif stipulant qu’il est prévu en natif et non en module rajouté pour être conforme aux normes européennes.
Son utilité pour l’utilisateur est transparente, sans effet notable sur le rendement ni sur la stabilité des tensions. Avoir un PFC actif proche de la valeur 1 c’est une question de conscience écologique et de respect envers notre planète !
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